
Ce samedi 31 mai 2025, l’opposition ivoirienne a organisé un grand rassemblement à Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan. Réunie au sein de la Coalition pour une alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI), elle a demandé au gouvernement d’ouvrir un dialogue politique.
Des milliers de personnes ont répondu à l’appel et se sont retrouvées à la place Ficgayo. Le président du PDCI, Tidjane Thiam, a pris la parole en visioconférence. Depuis l’étranger, il a lancé un message clair :
“Le pouvoir doit faire preuve de bon sens. Il faut que les élections d’octobre se passent dans le calme, dans le respect des règles.”
Il a insisté sur le droit pour tous les Ivoiriens de s’exprimer librement.
Simone Ehivet, ancienne Première dame et présidente du MGC, a elle aussi appelé au dialogue :
“Le gouvernement doit agir vite. Il faut une discussion avec tous les partis pour garantir des élections justes, transparentes et inclusives.”
Le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a vu dans ce meeting un message fort envoyé au chef de l’État, Alassane Ouattara, et à son parti, le RHDP.
Ce que veut la coalition CAP-CI
La CAP-CI regroupe 24 partis et mouvements politiques. Elle demande notamment :
- Une révision de la liste électorale ;
- Le retour sur la liste de certains leaders de l’opposition radiés.
Parmi les exclus :
- Laurent Gbagbo, ancien président, radié en 2023 à cause d’une condamnation judiciaire ;
- Tidjane Thiam, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé, eux aussi retirés de la liste électorale.
Aujourd’hui, seuls Pascal Affi N’Guessan (FPI) et Simone Ehivet (MGC) sont en position de représenter l’opposition à la présidentielle d’octobre 2025.
Et du côté du pouvoir ?
Le parti au pouvoir, le RHDP, prépare son congrès prévu les 21 et 22 juin 2025. C’est à ce moment-là qu’il devrait désigner son candidat.
Mais dans tout le pays, les militants RHDP réclament déjà une chose : que le président Alassane Ouattara soit candidat pour un nouveau mandat.
Ce qu’il faut retenir
L’opposition demande une chose simple : un vrai dialogue avant les élections. Elle veut s’assurer que le scrutin d’octobre 2025 soit pacifique, juste et ouvert à tous.
Reste à voir si le pouvoir répondra à cet appel.
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