L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est revenu sur la polémique l'opposant à Charles Blé Goudé, son ancien codétenu à la prison de Scheveningen à La Haye.
La polémique l'oppose très souvent à son ex-codetenu Charles Blé Goudé, coincé à la Haye en dépit de son acquittement par la Cour pénale internationale et pourtant il n'en est rien. L'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo a tenu à faire cette précision, samedi dernier alors qu'il recevait les hommages des femmes et jeunes du Parti des peuples Africains-Côte d'Ivoire.
Passeport de Blé Goudé : l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo fait des révélations
« J'entends souvent beaucoup de roman, des choses qui ne sont pas justes », a déclaré d'entrée l'ex-président ivoirien. Il a révélé que "son compagnonnage" avec son ancien codétenu s'est achevé le depuis le 31 mars 2021, date de la confirmation de leur acquittement définitif par la chambre d'appel de la Cour pénale internationale.
« Lui et moi, notre compagnonnage s'est achevé le 31 mars 2021 quand la CPI a déclaré que nous sommes totalement exonérés de toutes les charges qui nous sont imputés », a clarifié le conjoint de Nady Bamba. Évoquant la question du passeport de Charles Blé Goudé qui peine à lui être délivré, le président du PPA-CI a indiqué que le problème ne se trouve plus au niveau de la Cour pénale internationale mais de la Côte d’Ivoire.
"La CPI a fini le travail qu'on lui avait demandé. Il ne faut pas raconter autres choses"
« Le problème ne se trouve plus entre la CPI et lui. Le problème se trouve entre le Gouvernement de Côte d'Ivoire et lui. Et le gouvernement de Côte d'Ivoire lui doit un passeport. Ce n'est pas la CPI. La CPI a fini le travail qu'on lui avait demandé. Il ne faut pas raconter autres choses », a dit clairement M.Gbagbo.
Acquitté le 31 mars par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, l’ancien chef des Jeunes patriotes ivoiriens, Charles Blé Goudé avait introduit le vendredi 16 juillet 2021, une demande de passeport auprès de l'ambassade de Côte d'Ivoire au Pays-Bas.
Sept mois après, le patron du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples demeure toujours dans l’attente au point de susciter de l’agacement chez ses partisans.
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