Les forces de l’ordre dénoncent un ''incivisme généralisé'' chez les civils en Côte d’Ivoire

Les forces de défense et de sécurité ivoiriennes, dans leurs différentes composantes, réunies en atelier à Divo depuis vendredi sur le dialogue socio-sécuritaire, ont unanimement dénoncé « l’incivisme généralisée » des populations civiles ivoiriennes.

« L’incivisme est devenue la chose la mieux partagée et battre ou abattre un agent des forces de sécurité et de défense prend l’allure d’un sport national », a affirmé un élément de la police nationale, commissaire Kaloko.

Les refus d’obtempérer aux agents en exercice et les injures publiques ont également été mis en exerce par les forces de défense et de sécurité qui souhaitent que les populations reviennent au respect de la tenue qu’ils portent, symbole de la République.

Les populations, pour leur part, ont dénoncé les nombreuses bavures, le racket « à visage découvert » et la « nonchalance » de leurs interlocuteurs dans les interventions face à des situations préoccupantes.

« Les fumoirs poussent un peu partout dans la ville de Divo mais les policiers ne font rien. Pourtant ce sont ces drogués qui nous attaquent dans nos domiciles », a souligné un transporteur, Bamba Siaka.

Populations civiles et forces de défense et de sécurité de la région du Lôh-Djiboua  participent  depuis vendredi à un dialogue socio-sécuritaire initié par le secrétariat du conseil national de sécurité en collaboration avec le PNUD.

Il s’agit de lever les incompréhensions entre ces deux partenaires et créer entre eux un cadre de dialogue permanent dans l’optique de la préservation de la paix sociale.