
Ce samedi 31 mai 2025, Olivier Djè Bi Djè, député indépendant de Zuénoula (Ouest), a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne prévue pour le 25 octobre.
Dans une déclaration publique, il a affirmé vouloir représenter un nouveau type de leadership : proche du peuple, enraciné dans les traditions, mais tourné vers l’avenir.
Une campagne placée sous le signe des traditions
Olivier Djè Bi Djè a reçu le soutien de plusieurs chefs traditionnels, qu’il considère comme des piliers de la société. Il a aussi rendu hommage aux anciens présidents Félix Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara pour leurs contributions à l’histoire du pays.
Titulaire d’une maîtrise en gestion, le député veut porter un projet basé sur la justice sociale, la paix, le développement et la participation citoyenne. Il affirme vouloir défendre une Côte d’Ivoire unie, forte de ses racines et de sa diversité.
Un concept fort : “l’Ivoirois”
Figure à part dans la scène politique, Olivier Djè Bi Djè relance son concept de “l’Ivoirois”. Pour lui, ce mot doit remplacer “Ivoirien” dans le langage courant et officiel. L’objectif ? Créer une nouvelle conscience nationale, plus inclusive et tournée vers la réconciliation.
Ce changement de vocabulaire, dit-il, est symbolique mais puissant. Il veut aider à reconstruire le vivre-ensemble dans le pays.
Un retour après un premier échec
Déjà candidat en 2020, Olivier Djè Bi Djè n’avait pas pu aller jusqu’au bout, faute de parrainages valides. Cette fois, il revient avec plus d’expérience, une stratégie solide, et le soutien des communautés rurales.
Il compte surtout sur sa proximité avec les populations de l’intérieur, souvent oubliées dans les grands débats nationaux.
Une élection ouverte
Le climat politique actuel est propice à l’émergence de nouveaux visages. D’autres personnalités comme Vincent Toh Bi Irié, Jean-Louis Billon ou Simone Ehivet Gbagbo sont aussi dans la course.
Mais Olivier Djè Bi Djè croit en ses chances. Pour valider sa candidature, il devra obtenir des parrainages dans au moins 17 régions ou districts autonomes, comme le prévoit la loi.
« Plus que jamais, nous devons rester unis pour relever les défis qui nous attendent », a-t-il déclaré devant ses partisans et chefs coutumiers venus le soutenir.
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