Le procès dit des « biens mal acquis » n’est pas encore ouvert mais le bras de fer est bien lancé. Vendredi, la Guinée équatoriale a fustigé, dans une conférence de presse, un « tribunal médiatique » et « une volonté de nuire à [ses] dirigeants », évoquant notamment Teodoro Nguema Obiang Mangue, le fils du président.
À trois jours de l’ouverture du procès des biens mal acquis à Paris, dans lequel est jugé le vice-président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, suite à une plainte des ONG Transparency International France et Sherpa – qui l’accusent de s’être enrichi avec l’argent du Trésor public –, la Guinée équatoriale n’a pas l’intention de se laisser faire. Vendredi 16 juin, lors d’une conférence de presse, l’ambassadeur équato-guinéen en France, Miguel Oyono Ndong Mifumu, accompagné de l’avocat de l’État Jean-Charles Tchikaya, a dénoncé une « opération de diabolisation des dirigeants équato-guinéens », évoquant un « tribunal médiatique », qui aurait condamné « Teodorin » avant même son jugement.
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