
Le monde du showbiz ivoirien est en émoi.
Une vidéo troublante montrant Molare, de son vrai nom Soumahoro Moryfere, dans
la cour du Pôle pénitentiaire d’Abidjan, a fuité ce jeudi 17 juillet 2025.
L’artiste, visiblement abattu, y apparaît entouré de gardes, dans une posture
qui contraste brutalement avec l’image flamboyante qu’il incarnait depuis deux
décennies.
Cette fuite, largement relayée sur TikTok
et YouTube, a provoqué une onde de choc dans l’opinion publique. Elle
intervient quelques jours après l’accident tragique du 2 juillet, dans lequel
une passante, Elise Tolah, a perdu la vie. Selon les premiers éléments, une défaillance mécanique aurait causé la perte de contrôle du
véhicule de l’artiste, entraînant le drame.
La justice n’a pas tardé à réagir : Molare
a été placé sous mandat de dépôt et transféré en détention provisoire. Selon
l’article 392 du code pénal ivoirien, il pourrait être poursuivi pour homicide
involontaire, avec une peine allant jusqu’à trois ans de prison.
Mais c’est la vidéo de son incarcération
qui cristallise aujourd’hui les émotions. Pour beaucoup, elle symbolise la
chute brutale d’un modèle de réussite, un homme qui a structuré l’industrie
musicale urbaine ivoirienne, porté des projets culturels ambitieux, et inspiré
toute une génération.
Les réactions se multiplient : entre
tristesse, colère et incompréhension. Certains dénoncent la diffusion de cette
vidéo comme une atteinte à la dignité, d’autres y voient un rappel brutal de la
réalité judiciaire, même pour les figures publiques.
Ce drame soulève des questions profondes
sur la responsabilité des célébrités, la gestion des accidents impliquant des
tiers, et le rôle des médias dans la diffusion d’images sensibles.
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