Les ex-clandestins du Mont Péko ne démordent pas. Selon une source qui est entrée en contact avec nous dans la journée du dimanche 14 août 2016, les ex-exploitants de ce parc mondial préparent un coup.
Ils veulent retourner, si l'on s'en tient aux confidences qui nous ont été faites, dans la forêt du Mont Péko au risque de leur vie. Interrogé le lundi 8 août 2016 à Bagohouo, l’un des clandestins avait déjà donné le ton. « Nous avons été floués. Le gouvernement ivoirien nous avait promis des convois pour notre retour dans notre pays, mais on a été expulsé et versé dans des villages sans aucune mesure d’accompagnement. A cette allure, nous serons obligés de retourner dans le parc pour nous nourrir et nous soigner, en attendant la fin de nos récoltes», nous avait confié Y. Fidel, un ressortissant burkinabé, ex-exploitant de ce patrimoine.
Selon notre source, depuis leur retrait forcé, les ex-occupants tiennent des réunions, afin d’organiser un retour en masse dans le parc. Notre source indique que les ex-exploitants, pour la plupart des burkinabè, crient à la trahison. « Quand Ourémi a été arrêté, nous avons voulu quitter le parc et certains même sont partis, mais le gouvernement ivoirien nous a dit de rester sur place, et qu’on serait recensé afin de bénéficier des convois qui seront organisés pour notre départ. On nous a même promis des mesures compensatoires. Nous sommes restés et avons commencé à entretenir nos plantations sans toutefois faire de nouvelles friches. On en est là quand un l’ultimatum lancé en juin nous a demandé de partir. On va où et comment nous allons nous nourrir avant de partir définitivement ?», a indiqué notre source qui rapportait les propos d’un clandestin.
Toujours selon notre informateur, des accusations graves ont été portées contre certaines personnes qui tiraient profit des ex-clandestins. « A part des ministres qui nous disaient qu’on allait partir, ceux qui venaient à nous, nous disaient qu’on ne serait jamais expulsé. Ils nous faisaient cotiser pour qu’on reste. Mais depuis notre retrait, on ne voit plus ceux qui se disaient nos défenseurs », a déploré l’un des ex-clandestins. Pour éviter toute confrontation avec les forces de l’ordre, les ex-exploitants du parc demandent aux gouvernements ivoiriens et burkinabé, de tout mettre en œuvre pour les faire partir au plus vite. Car, selon l’un deux, un drame humanitaire se prépare. « Nous sommes reconnaissants (...)
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ource
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