Le chef du village d’Akouai Santai, à Bingerville, Danho Émile, ne se reconnaît pas dans les accusations portées contre lui depuis quelques temps, notamment celle relative au détournement de la somme de 800 millions de Fcfa. Il a eu à cet effet, un entretien avec la presse hier mardi 11 octobre 2016 à Cocody pour dire sa part de vérité.
« Ce qui se passe est une campagne de diffamation. Les gens affirment des choses assez graves, tendant à faire croire que nous aurions pris la somme de 800 millions de Fcfa. Ce n’est pas juste de le dire ainsi », dit-il, soulignant que l’affaire avait été portée devant la justice et que les accusateurs n’ont pu produire la moindre preuve de leurs allégations. « Nous avons été blanchis par la justice dans cette affaire », informe-t-il. Selon les calculs de ce professeur de Mathématiques des Universités, ses détracteurs lui en veulent parce qu’il a mis fin à « un certain nombre de pratiques mafieuses » qui avaient cours dans le domaine du foncier rural à Akouai Santai.
« Il y a eu une période de vacance au niveau de la chefferie du village, depuis le décès de l’ancien chef, donc de 1997 à 2004. Cette période est marquée par une véritable anarchie au niveau de la vente des terres. Lorsque nous avons pris la tête de la chefferie en 2007, nous avons mis fin à ces pratiques nuisibles au patrimoine commun et à l’avenir de nos enfants », note-t-il. Il dit avoir mis en place un certain nombre de dispositions et de procédures qui empêchent « tout délinquant de sévir sur les terres dans notre village ».
Autre accusation, la gestion dictatoriale dont il ferait usage à la tête du village. Sur cette question, le professeur se veut clair. « J’insiste pour dire que c’est la gestion rigoureuse que nous avons mise en place qui suscite tous ces remous, et rien d’autre ».
Source : L’Inter
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