
Le vendredi 1er mai 2025, Banassa Bamba, une étudiante ivoirienne de 29 ans, a été retrouvée morte dans un appartement à Stains, près de Paris. Elle avait disparu depuis plusieurs jours. C’est son cousin, inquiet, qui a signalé sa disparition à la police. Grâce à la géolocalisation de son téléphone, les autorités ont retrouvé son corps. Elle avait été égorgée. Deux couteaux ont été découverts sur place.
Banassa était arrivée en France en 2020. Elle étudiait la sociologie à l’université de Besançon. Diplômée d’un Master, elle avait récemment décroché un CDI dans une association qui aide les personnes âgées. Elle venait de s’installer en région parisienne.
Selon la police, son ex-compagnon – avec qui elle était séparée depuis un an – est le principal suspect. Il aurait eu un comportement menaçant à plusieurs reprises, allant jusqu’à évoquer le suicide si elle refusait de revenir avec lui.
Face à ce drame, l’Association des Étudiants Ivoiriens de France tire la sonnette d’alarme. Elle dénonce le silence des médias français et le fait que le suspect ait été relâché après une première interpellation.
L’association, ainsi que la communauté africaine en France, appellent à une mobilisation pacifique en mémoire de Banassa. Leur message est clair : plus jamais une femme ne doit être tuée dans l’indifférence.
Banassa Bamba était une jeune femme brillante, engagée et généreuse. Elle représentait l’espoir de sa famille et la fierté de toute une génération. Sa mort brutale est un choc pour de nombreux jeunes Africains venus étudier en France.
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