Ils assistent impuissants à l'éradication de leur forêt sacrée et ils menacent de recourir à la violence pour que cesse le sciage des arbres centenaires.
Les habitants de Satama-Sokoro (54km de Dabakala, ndlr) sont sur le pied de guerre contre un exploitant libanais qui détruit depuis près d’un an leur fôret pourtant classée à la limite du 8ème parallèle depuis 1960.
Alors que la dimension culturelle avec l'évocation du sacré et des ancêtres est palpable, ceux qui voient passer chaque jour des camions avec des grumes en direction de Bouaké apprennent que l'exploitant, un libanais, jouirait, selon lui, d'un permis d'exploitation pour scier dans leur forêt.
Si l'identité de ce dernier ne nous a pas été livrée à cette heure, et avant d'être situé quant au permis évoqué, les habitants qui suspectent soit un mensonge soit une corruption avec l'Etat jugent l'exploitation abusive, inappropriée et inadmissible.
Quand la Côte d'Ivoire s'engage sur la COP 21, ils interpellent le Ministre des Eaux et Forêts et menacent ouvertement d'user de violence si rien ne bouge pour éviter que disparaisse leur patrimoine écologique et culturel.
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