"C'est devenu un enfer", André Gomes raconte son calvaire au Barça

En difficulté depuis son arrivée au Barça en juillet 2016, André Gomes s'est livré avec une rare franchise dans un entretien accordé à la revue Panenka. Titulaire à seulement quatre reprises cette saison en Liga, l'international portugais révèle avoir parfois eu "peur de sortir dans la rue par hontequot;.

Une erreur de casting. Arrivé au Barça à l'été 2016 en provenance de Valence contre un chèque de 35 millions d'euros, André Gomes n'est toujours pas parvenu à se faire une place dans le onze de départ catalan. Cantonné au banc de touche, le Portugais a même régulièrement droit aux sifflets du Camp Nou lorsqu'il profite de quelques minutes de temps de jeu en fin de match. Pris en grippe par une partie des supporters du Barça et incapable de retrouver son meilleur niveau, l'ancien du Benfica s'est confié sur son mal-être dans les colonnes de la revue espagnole Panenka.

"Peur de sortir dans la rue"

"Je ne me sens pas bien sur le terrain, je ne profite pas de ce que je suis capable de faire. Mes six premiers mois ont été plutôt bons, mais ensuite les choses ont changé. Peut-être que ce n’est pas le bon mot, mais c'est devenu un peu un enfer, parce que j’ai commencé à ressentir plus de pression", a assuré l'international portugais, titularisé à seulement quatre reprises cette saison en Liga. "Il y a des jours où je n’ai pas confiance, aux entraînements on peut s’en rendre compte. Et en match, je sens quand je ne suis pas bien", a-t-il poursuivi, dans un rare exercice d'autocritique.

Affecté par sa situation, Gomes n'ose parfois même sortir dans la rue.

"Il m’est arrivé à plusieurs reprises de ne pas vouloir sortir de chez moi. J'avais peur que les gens puissent me voir, j'avais peur de sortir dans la rue par honte. Je me renferme, je ne veux pas montrer la frustration que je ressens. Alors je ne parle à personne et je ne dérange personne", a  expliqué le milieu de 24 ans, plein de franchise, confiant ressentir "un blocage" au Barça malgré le soutien de ses coéquipiers: "La pression est énorme. Je ne prends pas de plaisir."