
Le Faso autrement a animé, ce mardi 20 août 2019 à Ouagadougou, un point de presse pour livrer sa lecture de la vie de la nation burkinabè. Cette rencontre a été l’occasion pour le président du parti, Ablassé Ouédraogo, de revenir sur le dialogue politique du 15 juillet dernier qu’il qualifie de « simulacre de dialogue ». Il a également fustigé le comportement du chef de file de l’opposition, décrié l’incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes des Burkinabè, avec en ligne de mire la situation sécuritaire. En conclusion, Le Faso autrement demande au président Roch Kaboré et à son gouvernement de rendre le tablier.
Après avoir fait observer une minute de silence en mémoire des soldats tombés pour la défense du pays, le président du parti Le Faso autrement, Ablassé Ouédraogo, est monté au créneau pour dépeindre la situation nationale. Une situation qui, selon lui, est des moins reluisantes.
En effet, pour le parti, la crise que traverse actuellement le Burkina Faso tire sa genèse de la Transition avec certains articles du code électoral de 2015 : l’article 135 sur la présidentielle, l’article 166 sur les législatives et 242 sur les municipales. Ce code électoral est, selon Le Faso autrement, « la source de plusieurs difficultés sur le terrain, notamment la division, la haine et surtout cette impossibilité de vivre paisiblement ensemble. Et face à cette crise, le président du Faso, au lieu de ressembler les Burkinabè, a emboité le pas de l’exclusion pour préparer son propre avenir avec le dialogue politique de l’exclusion qu’il a organisé le 15 juillet 2019 ».
Ce dialogue instauré par Roch Kaboré est un boulevard pour soumettre les décisions prises au gouvernement et à l’Assemblée nationale, selon Le Faso autrement. les décisions issues de ce dialogue politique ont été biaisées au départ et ne concernent pas toute la nation estime le parti qui en veut pour preuve le fait que toutes les composantes de la nation n’aient pas été associées à cette rencontre.
Pour Le Faso autrement, le format de ce dialogue politique a laissé sur le carreau une partie non négligeable d’acteurs politiques de l’opposition et, par conséquent, les décisions arrêtées ne pourront pas être appliquées.
A boulets rouges sur le CFOP
Ablassé Ouédraogo a ensuite chargé le chef de file de l’opposition politique. Le Faso autrement estime que « le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a mis en place un cadre de concertation pour avoir la mainmise sur l’institution CFOP, alors qu’il n’en est que le porte-parole comme le stipule la loi ». Et pour le parti, cette emprise sur l’institution a été prouvée par le choix des participants à ce dialogue politique.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article
Auteur
Commentaire :