Domicilié à Lansanaya Barrage, dans la commune de Matoto, N’Gouwassé Doumbouya est incarné à la maison centrale depuis le 9 juin 2021. Il est poursuivi pour avoir entretenu des relations sexuelles avec MK avec des promesses de mariage. Interrogé, cet apprenti chauffeur a nié les faits articulés contre lui. « Il n’y a pas eu de contact corporel entre elle et moi. Je l’ai connue dans un atelier. Elle me fréquentait de temps en temps mais elle n’a jamais passé la nuit chez moi. C’est elle-même qui m’a proposé le projet de mariage. Mes relations avec elle ont commencé en 2020. Quand elle venait chez moi, nos temps de causerie variaient entre 15 à 20 minutes. Dire que j’ai entretenu des rapports sexuels avec elle, ce n’est pas vrai, elle a menti sur moi. C’est son papa qui est à la base de tout cela. J’ai tout compris maintenant. Comme je suis un enfant, cela ne va plus m’arriver. Pardonnez-moi », a-t-il demandé.
Conformément aux dispositions de l’article 268 point 2 du code pénal, le parquet a demandé de retenir N’Gouwassé Doumbouya dans les liens de la culpabilité en le condamnant à 10 ans de réclusion criminelle.
Me Houleymatou Bah, avocate de la défense, a plaidé non coupable dans cette affaire. Elle a demandé de renvoyer son client des fins de la poursuite pour délit non constitué. Elle a ajouté que c’est ce qui a valu le désistement de la partie civile.
Mais le tribunal criminel de Mafanco en a décidé autrement en déclarant N’Gouwassé Doumbouya coupable des crimes de viol à lui reprocher. Pour la répression, il a écopé de 3 ans d’emprisonnement, et le tribunal a constaté le désistement de la partie civile.
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