Le Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti présidentiel, a réclamé la candidature d’Ibrahim Boubacar Kéita « IBK », au cours du 4e Congrès ordinaire de l’organisation politique, qui s’est tenue au Palais de la Culture Amadou Hampathé Ba, à Bamako. Lors d’une intervention, la présidente des femmes RPM, Diawara Aïssata Touré dite Lady, n’est pas allée du dos de la cuillère.
Après avoir salué l’assistance, elle a réclamé la candidature d’IBK pour la présidentielle de 2018. «Nous demandons et soutiendrons la candidature d’IBK à l’élection présidentielle de 2018», a-t-elle lancée, sous un tonnerre d’applaudissements. Plusieurs délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur ont pris d’assaut le lieu du congrès, à Bamako. Tous les ministres et les députés du RPM, les cadres et les militants, étaient mobilisés pour la réussite du Congrès.
On notait également la présence du chef du gouvernement, Modibo Kéita et celle de la Première Dame du Mali, Kéita Aminata Maïga. Une autre délégation remarquable, celle de l’Internationale Socialiste (IS), conduite par son secrétaire général, le Chilien, Luis Ayala et comprenant le chef de la section Afrique de l’IS. Diawara Aïssata Touré a réitéré l’accompagnement des femmes au président IBK et à son gouvernement pour le reste de son mandat. «Nous venons, à ce congrès, réaffirmer notre détermination aux côtés de nos autres camarades, en mission pour appuyer les actions du gouvernement et de notre président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita », a-t-elle lancé.
Rappelant les actions du parti présidentiel, elle a rappelé que sur le plan sécuritaire, il y a une issue heureuse avec la signataire de l’Accord issu du processus d’Alger, ajoutant qu’en trois ans d’exercice du pouvoir, avec «un bilan positif, le Mali a eu tout son respect, sa dignité et son honneur sur le plan international ». En réaction aux détracteurs, Boulkassoum Haïdara, le président intérimaire sortant du RPM a répondu: «oui! Ils ont le droit, par déficit de mémoire, de poser une telle question quand on sait qu’au Mali certains chefs d’État ont eu la chance d’inaugurer un ouvrage tous les six mois au nom de la continuité de l’État».
Pour les pour fendeurs du pouvoir, «ces ouvrages inaugurés ont été initiés et négociés par ses prédécesseurs. Reporté à plusieurs reprises pour des raisons de divergences et d’incompréhensions profondes qui ont occasionné la mise en place de sections parallèles, le rapprochement des positions n’aura pas été du tout facile. Mais grâce aux débats internes parfois houleux, un consensus a été trouvé autour du poste du président du parti. Si on savait à l’avance le consensus trouvé au sujet du président du parti, en l’occurrence Dr Bocari Tréta, le poste de secrétaire général était le principal enjeu.
Car, au cours du congrès, plusieurs candidatures se sont ajoutées à celle de Mamadou Diarrassouba. Il s’agit de celles de Mamadou Frankaly Keïta, Mahamane Baby, Abdrhamane Sylla. Après des tractations, les autres candidatures ont été éliminées, il ne restait plus que Diarrassouba et Baby, mais pour l’intérêt du parti, M. Diarrassouba a désisté. M. Baby était resté seul. Selon des indiscrétions, le président IBK aurait proposé Me Baber Gano au poste de secrétaire général.
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