
Un moratoire immédiat sur les poursuites engagées contre les femmes victimes de viols en Mauritanie, c'est ce que demande Human Rights Watch dans un rapport de 101 pages rendu public ce mercredi 5 septembre. L'organisation dénonce le sort réservé à ces femmes qui portent plainte, mais qui se retrouvent accusées d'adultère et poursuivies quand elles n'arrivent pas à prouver qu'elles n'étaient pas consentantes.
C’est dans un contexte de hausse de la criminalité et notamment des violences sexuelles que Human Rights Watch publie son rapport. Aucune statistique officielle n’existe, mais les données rassemblées par les ONG sont alarmantes : les cas de viols se comptent par centaines et plusieurs dizaines de femmes, même des mineurs, victimes d’agression sexuelle sont chaque année poursuivies ou emprisonnées pour zina c'est-à-dire adultère, passant du statut d’accusatrice à accusées.
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