Des associations de commerçants se sont réunies, hier, à Adjamé, pour se prononcer sur la cherté de la vie. Au nombre de quinze, ces organisations, au nom de leur porte-parole, Denis Gbogbo, décident de la composition et de l’envoi de missions d’information, « immédiatement, sur l’ensemble du territoire national».
En vue de sonner la mobilisation permanente des commerçants relativement aux prochains mots d’ordre, après la collecte des informations, documents et actes posés par les agents contrôleurs et la Brigade de contrôle rapide du ministère du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des Pme. Ce, dans le cadre de la répression « enrobée dans le vernis de l’expression "surveillance du marché"».
Le comité ad hoc sur la cherté de la vie sollicite une audience auprès du Président Alassane Ouattara, en vue de lui proposer « des solutions courageuses, réalistes et opérationnelles, afin de juguler définitivement la problématique de la cherté de la vie en Côte d'Ivoire ».
De plus, les organisations des commerçants composés, entre autres, de la Fenacci, Hpco-CI, Uceao, Sycapao, Cfc-CI et Mugavici appellent à la création d'un secrétariat d’État au Commerce intérieur. «Notre trop grande dépendance vis-à-vis des importations le recommande, la souveraineté alimentaire de notre pays l’exige», souhaite Denis Gbogbo.
Ils recommandent, en outre, « le démantèlement du monopole de fait de certains groupes d’importateurs dans des secteurs stratégiques, notamment celui du riz, afin que le jeu de la libre concurrence, pilier du choix de l’économie libérale de notre pays, puisse se dérouler normalement ».
Les commerçants veulent, enfin, que la cellule de veille juridique du comité ad hoc soit saisie de toute violation de leurs droits et puisse ester en justice en temps et en heure, au besoin.
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