
Le vice-président afghan est accusé de viol par une autre autorité du pays, qui est son adversaire politique. La présumée victime, l’ancien gouverneur provincial Ahmad Ishchi affirme avoir été séquestré, torturé et abusé sexuellement sur ordre du vice-président du pays, rapporte Reuters.
La victime a raconté son calvaire sur l’une des chaînes de télévisions populaires du pays. Selon lui, son malheur a commencé le mois en novembre sur un terrain vague où se déroulait un buzkachi, le sport équestre traditionnel en Afghanistan.
« J'ai pris les mains du général Dostom dans les miennes pour le saluer. Et là il a commencé à m'insulter. "Qui cherchera après toi si je te tue ? Je vais te traîner sous les sabots des chevaux et faire jouer au buzkachi avec ton corps". Il a appelé ses garde-du-corps et leur a ordonné de me frapper. Dostom m'a ensuite projeté au sol et a mis son pied sur ma nuque », raconte-t-il.
Par la suite, l’ex-gouverneur provincial dit avoir été enfermé dans le coffre d'une voiture blindée, puis séquestré dans la demeure du vice-président. Il affirme y avoir été retenu cinq jours, déshabillé, battu, violé à l'aide du canon d'une kalachnikov sur ordre du général Dostom en personne. Montrant ses hématomes aux jambes à la caméra, l'homme d'une soixantaine d'années affirme avoir été ensuite transféré dans la cellule d'un centre des services de renseignement durant 11 jours, explique Reuters.
Ahmad Ishchi réclame justice « Je veux que justice soit faite », demande-t-il. De son côté, le vice-président a nié dans un communiqué les portées contre lui. Une enquête serait ouverte.
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