Une voiture de marque BMW a foncé sur des militaires de l'opération Sentinelle le mercredi 9 août au matin à Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine, faisant six blessés dont deux dans un état sérieux même si leur pronostic vital n'est pas engagé, a annoncé la préfecture de police de Paris.
Une voiture a foncé sur des militaires mercredi 9 août au matin dans une banlieue du nord-ouest de Paris, faisant 6 blessés dont deux dans un état sérieux, a annoncé à l'AFP la préfecture de police de Paris. L'attaque a eu lieu vers 6h TU et le véhicule est en fuite, a-t-on ajouté de même source, en précisant que le pronostic vital des deux blessés graves n'était pas engagé. Dans un communiqué, Florence Parly, la ministre des Armées, a évoqué « un acte lâche ».
« Véhicule prépositionné »
L'attaque des soldats du 35e régiment d'infanterie de Belfort a eu lieu devant un casernement militaire située au centre de la ville de Levallois, selon Patrick Balkany, le maire de cette banlieue interrogé par BFM TV, « des militaires de l'opération Sentinelle sont sortis en rang pour faire leur tournée et il y a un véhicule BMW qui était prépositionné dans l'allée et qui leur a foncé dessus au moment de retrouver leur véhicules ».
« C'est sans aucun doute un acte délibéré parce que ça s'est passé dans une voie qui est un cul-de-sac devant le casernement de ces militaires et ce véhicule, visiblement, attendait qu'ils sortent pour rejoindre leur véhicule et leur a foncé dessus », a-t-il encore ajouté.
« Enorme bruit »
Un habitant de l'immeuble devant lequel les événements se sont passés a d'abord entendu « un énorme bruit » avant de voir deux hommes « inanimés » à terre. « Vers 7h40 ce matin, j'ai entendu un énorme bruit, j'ai d'abord cru qu'un échafaudage était mis en place », a raconté à l'AFP Thierry Chappé, résidant au 10e étage de l'immeuble de la place de Verdun, où se sont produits les faits. Sans être témoin de l'impact, il a ensuite vu depuis son balcon « deux militaires à terre, semblant inanimés », entourés d'une dizaine d'autres militaires. Les deux blessés « ont rapidement été mis en position latérale de sécurité », a-t-il encore raconté.
Depuis janvier 2015, la France est visée par une vague d'attentats jihadistes qui a fait au total 239 morts, les derniers ciblant tout particulièrement les forces de l'ordre, sur des sites emblématiques. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est rapidement saisie de l'enquête.
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