Des ministres et responsables de structures étatiques
ont procédé à la signature de convention-cadre de partage de données, au
Plateau.
D’ici quelques mois,
un habitant du district d’Abidjan ne pourra plus géolocaliser son
habitation en disant par exemple « Carrefour Placali, rue Adama ». Mais
plutôt, il dira, par exemple : « 25, rue Amadou Hampaté Ba ».
Car les
éléments indispensables dans la mise en œuvre des projets d’adresses et
de pérennisation d’adresses que sont « les données » ont fait l’objet
d’une cérémonie de signature de convention-cadre de partage de données
le mardi 24 janvier 2023, à la salle de conférences du ministère de la
Construction, du Logement et de l’Urbanisme, sis au Plateau, Tour A.
Ont paraphé cette convention, Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme ; Moussa Sanogo, ministre du Budget et du Portefeuille de l’État ; Doffou N’Guessan de l’Ins ; Kinapara Coulibaly du Bnetd ; et Isaac Gnamba Yao, de la Poste.
« Jusqu’à présent en Côte d’Ivoire les opérations d’adressage étaient des opérations de dénomination des voies. Cette fois, nous allons bien plus loin puisque nous numérotons les lots d’occupation, c’est-à-dire l’on pourra, par exemple, dire « Je suis au 25, Rue Amadou Hampaté Ba ». Ce sera très précis et cette adresse sera la seule pour toute la ville d’Abidjan », a exposé Bruno Nabagné Koné.
Selon lui, cet adressage va faciliter le repérage, les déplacements, faciliter tout ce qui est identification. « Nous sommes heureux d’avoir passé ces premières étapes de mise en place des structures de gestion de projets. En particulier, nous sommes heureux d’avoir bien avancé sur les aspects de toponymie (dénomination des voies) », a-t-il souligné.
Et de d’indiquer qu’aujourd’hui, toutes les voies structurantes du district d’Abidjan sont dénommées. Notamment toutes les voies des communes de Port-Bouët, Koumassi, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé et Attécoubé-Est.
Bruno Nabagné a aussi fait savoir que les équipes du projet sont en ce moment sur les communes de Cocody et de Bingerville, qui constituent la zone 3. Ensuite, la zone 4, Abobo et Anyama ainsi que la zone 5 (Yopougon, Songon et Attécoubé-Ouest) seront entamées pour achever le projet sur les 13 communes d’Abidjan.
« Nous pensons boucler le projet dans un an. Nous entamons dans le même temps les travaux de préparation de l’opération pour les villes de Bouaké et de San Pedro puis Korhogo, Yamoussoukro et Daloa », a-t-il laissé entendre.
Dans les aspects de dénomination, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme a indiqué qu’il a été pris en compte l’histoire du pays, sa géographie, sa faune, sa flore, et ses réalités culturelles et sportives.
Aussi, les grandes personnalités qui ont fait l’histoire de la Côte d’Ivoire sont prises en compte. « Dans quelques jours, nous pourrions dévoiler les premières dénominations de voies et cela va correspondre aux aspirations des Ivoiriens », a-t-il assuré.
Impacts positifs du projet d’adressage du district d’AbidjanLa mise en œuvre du projet d’adressage du district d’Abidjan, à l’en croire, a des impacts positifs. Entre autres, la communication entre société civile, secteur privé et l’État, qu’il s’agisse de gestion foncière, fiscale, de service de base, de la poste ; la facilitation des activités économiques, notamment au travers du développement du e-commerce ; facilitation des actes de la vie courante. C’est-à-dire, repérage dans la ville, service d’urgence et de sécurité.
Sur le plan économique, le ministre Moussa Sanogo, du Budget et du Portefeuille de l’État, s’en est félicité, car, dit-il, les implications du projet sont nombreuses. « Outre les facilités à se déplacer dans la ville, l’adressage rend surtout un peu plus aisé les mobilisations des recettes fiscales. Puisqu’on saura localiser les personnes. Généralement, c’est le financement de l’économie qui va s’améliorer, puisque cela va réduire le coût des garanties, les primes de risque exigées par les établissements de crédit, puisqu’elles savent où aller chercher les différents débiteurs pour leur permettre donc de rentrer dans leur fonds. C’est une excellente chose pour une économie moderne au 21e siècle », s’est-il satisfait.
Faut-il le préciser, il s’agit à travers cet adressage de donner des adresses à l’ensemble des habitants et des professionnels des 13 communes d’Abidjan ; assurer l’appropriation des adresses par un système simple d’adresse, la dénomination de toutes les voies et le choix du système métrique pour la numérisation des bâtiments.
A titre d’exemple : « 25, rue Amadou Hampaté Ba ». 25, correspond au numéro de la maison (la distance de la maison depuis l’origine de la voie). Amadou Hampaté Ba est la dénomination de la rue sur laquelle se trouve l’habitation.
Après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le taux d’urbanisation qui était de 20% en 1963 est actuellement estimé à près de 55%. En 2018, pour la seule ville d’Abidjan, il est dénombré environ 12 000 voies sur l’ensemble desquelles seulement 4% ont fait l’objet de dénomination, soit 513 voies.
Ont paraphé cette convention, Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme ; Moussa Sanogo, ministre du Budget et du Portefeuille de l’État ; Doffou N’Guessan de l’Ins ; Kinapara Coulibaly du Bnetd ; et Isaac Gnamba Yao, de la Poste.
« Jusqu’à présent en Côte d’Ivoire les opérations d’adressage étaient des opérations de dénomination des voies. Cette fois, nous allons bien plus loin puisque nous numérotons les lots d’occupation, c’est-à-dire l’on pourra, par exemple, dire « Je suis au 25, Rue Amadou Hampaté Ba ». Ce sera très précis et cette adresse sera la seule pour toute la ville d’Abidjan », a exposé Bruno Nabagné Koné.
Selon lui, cet adressage va faciliter le repérage, les déplacements, faciliter tout ce qui est identification. « Nous sommes heureux d’avoir passé ces premières étapes de mise en place des structures de gestion de projets. En particulier, nous sommes heureux d’avoir bien avancé sur les aspects de toponymie (dénomination des voies) », a-t-il souligné.
Et de d’indiquer qu’aujourd’hui, toutes les voies structurantes du district d’Abidjan sont dénommées. Notamment toutes les voies des communes de Port-Bouët, Koumassi, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé et Attécoubé-Est.
Bruno Nabagné a aussi fait savoir que les équipes du projet sont en ce moment sur les communes de Cocody et de Bingerville, qui constituent la zone 3. Ensuite, la zone 4, Abobo et Anyama ainsi que la zone 5 (Yopougon, Songon et Attécoubé-Ouest) seront entamées pour achever le projet sur les 13 communes d’Abidjan.
« Nous pensons boucler le projet dans un an. Nous entamons dans le même temps les travaux de préparation de l’opération pour les villes de Bouaké et de San Pedro puis Korhogo, Yamoussoukro et Daloa », a-t-il laissé entendre.
Dans les aspects de dénomination, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme a indiqué qu’il a été pris en compte l’histoire du pays, sa géographie, sa faune, sa flore, et ses réalités culturelles et sportives.
Aussi, les grandes personnalités qui ont fait l’histoire de la Côte d’Ivoire sont prises en compte. « Dans quelques jours, nous pourrions dévoiler les premières dénominations de voies et cela va correspondre aux aspirations des Ivoiriens », a-t-il assuré.
Impacts positifs du projet d’adressage du district d’AbidjanLa mise en œuvre du projet d’adressage du district d’Abidjan, à l’en croire, a des impacts positifs. Entre autres, la communication entre société civile, secteur privé et l’État, qu’il s’agisse de gestion foncière, fiscale, de service de base, de la poste ; la facilitation des activités économiques, notamment au travers du développement du e-commerce ; facilitation des actes de la vie courante. C’est-à-dire, repérage dans la ville, service d’urgence et de sécurité.
Sur le plan économique, le ministre Moussa Sanogo, du Budget et du Portefeuille de l’État, s’en est félicité, car, dit-il, les implications du projet sont nombreuses. « Outre les facilités à se déplacer dans la ville, l’adressage rend surtout un peu plus aisé les mobilisations des recettes fiscales. Puisqu’on saura localiser les personnes. Généralement, c’est le financement de l’économie qui va s’améliorer, puisque cela va réduire le coût des garanties, les primes de risque exigées par les établissements de crédit, puisqu’elles savent où aller chercher les différents débiteurs pour leur permettre donc de rentrer dans leur fonds. C’est une excellente chose pour une économie moderne au 21e siècle », s’est-il satisfait.
Faut-il le préciser, il s’agit à travers cet adressage de donner des adresses à l’ensemble des habitants et des professionnels des 13 communes d’Abidjan ; assurer l’appropriation des adresses par un système simple d’adresse, la dénomination de toutes les voies et le choix du système métrique pour la numérisation des bâtiments.
A titre d’exemple : « 25, rue Amadou Hampaté Ba ». 25, correspond au numéro de la maison (la distance de la maison depuis l’origine de la voie). Amadou Hampaté Ba est la dénomination de la rue sur laquelle se trouve l’habitation.
Après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le taux d’urbanisation qui était de 20% en 1963 est actuellement estimé à près de 55%. En 2018, pour la seule ville d’Abidjan, il est dénombré environ 12 000 voies sur l’ensemble desquelles seulement 4% ont fait l’objet de dénomination, soit 513 voies.
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