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Politique

Bouaké / De nouvelles révélations sur le bombardement du camp français en 2004

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Bouaké / De nouvelles révélations sur le bombardement du camp français en 2004

Le 6 novembre 2004, deux avions Sukoi de l'armée ivoirienne bombardaient le camp français de la force Licorne. Bilan : 10 morts et 38 blessés. Jeune Afrique livre le récit des événements à partir de documents inédits.

Plus d’une décennie après l’ouverture d’une information judiciaire en France, l’enquête sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, le 6 novembre 2004, n’a toujours pas permis d’identifier clairement les commanditaires.

Alors que, selon nos informations, la juge d’instruction, Sabine Khéris, s’est vue opposer une fin de non recevoir à sa demande d’auditionner des membres des services secrets français, Jeune Afrique livre les coulisses du drame à partir d’éléments jamais divulgués.

La version des copilotes ivoiriens, le témoignage de la veuve du civil américain tué dans le bombardement, l’enquête des renseignements français, le rôle trouble du marchand d’armes Robert Montoya… De Paris à Bouaké, en passant par Abidjan, Jeune Afrique lève un coin du voile sur une affaire d’État qui a fait 10 morts et 38 blessés.

Interrogé par Jeune Afrique, un ancien rebelle des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) se souvient : « Les officiers de liaison français, avec qui nous échangions beaucoup d’informations, ne nous ont pas prévenus » de l’attaque dont les FAFN étaient officiellement la cible.

Les coupables se trouvent-ils à Paris ou à Abidjan ?

Pourtant, un panier de roquettes lâché à 13h10 ce 6 novembre atterrira dans le camp français. « Nous n’avions rien contre les Français, je déplore cet incident s’il a été commis par nos avions », dit l’un des copilotes ivoiriens lors de son audition devant la justice de son pays.

Pour la femme de Robert J. Carsky, les coupables sont à chercher du côté de Paris et non d’Abidjan. « L’heure que j’ai passée dans le bureau du président Gbagbo avec le ministre Bouabré m’a laissé l’impression qu’ils se posaient autant de questions que moi et qu’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de l’acte », dit-elle dans une lettre que JA a pu consulter.

 
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