« Si Gbagbo est libéré la Côte d’Ivoire va bruler ». C’est ce qu’a laissé entendre Issiaka Diaby, président du collectif des victimes en Côte d’Ivoire. Il a fait cette déclaration, le samedi dernier lors d’une manifestation dans la commune d’Abobo. Pour lui, s’il n’y a pas eu de guerre civile en Côte d’Ivoire après la crise postélectorale, c’est parce que le chef de l’état Alassane Ouattara a promis la justice aux victimes.
Relevant ainsi que, les victimes de la crise postélectorale sont toujours en attente de cette justice tant promise.
« La douleur est encore là, évitons qu’elle explose », a-t-il prévenu.
Selon le président du collectif des victimes, Laurent Gbagbo, prendra la fuite s’il obtient la liberté conditionnelle. Prenant pour exemple son retranchement dans son bunker lors de la crise postélectorale. « En 2011, quand c’était chaud, Gbagbo a disparu pour se cacher comme un rat. Donc vous pensez que si on le libère, il ne va pas fuir ? (…) Quelle garantie, la Cpi donne aux victimes qu’il ne va pas fuir», s’est- il interrogé avant d’ajouter que la Cpi, ne peut pas et ne doit pas libérer Gbagbo car elle n’a aucun moyen de le surveiller. « On dit qu’il est malade. Mais dans toutes les prisons du monde, il y a des médecins. Donc cet argument est fallacieux. Gbagbo doit demeurer en prison et pour toujours », a-t-il conclu.
Pour rappel, notons que le procès de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, reprend ce lundi 27 août à la Haye. En juillet dernier, la Chambre d’appel a ordonné à la Chambre de première Instance 1 de procéder à un nouvel examen de détention pour déterminer s’il devrait être maintenu en détention ou mis en liberté avec ou sans condition.
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