
A quelques jours du congrès ordinaire du parti unifié RHDP, la voix d'Albert Mabri-Toikeusse, pourtant vice-président du parti, se fait de plus en plus discordante.
Au moment où il est demandé à tous les partis membres du RHDP de se fondre en un parti dit unifié qui verra le jour le 26 janvier 2019 à la suite d'un congrès constitutif, Albert Mabri Toikeusse joue les trouble-fêtes. Le président de l'UDPCI qui avait été violemment recadré récemment par Adama Bictogo, le président du comité d'organisation dudit congrès, revient à la charge.
Le successeur du général Robert Guéi à la tête du parti arc-en-ciel persiste pour dire que la dissolution des partis, n'est pas à l'ordre du jour du congrès du 26 janvier prochain. S'adressant aux militants de son parti, Albert Mabri Toikeusse déclare: « Je vous engage à travailler davantage à batir une UDPCI forte pour contribuer au rayonnement du RHDP et vous invite à une forte implication effective aux travaux du congrès du RHDP qui n'a pas à son ordre du jour la dissolution des partis», croit-il savoir.
Et comme pour le rappeler à l'ordre, l'ancien ministre Diakité Coty Souleymane, lors d'un échange avec les militants de Boundiali ce week-end, a indiqué au Ministre Mabri que la naissance du parti politique unifié met systématiquement fin aux activités des partis constitutifs; lesquels partis seront maintenus comme patrimoine du RHDP.
Deux choses, soit l'UDPCI adhère pleinement au RHDP et décide ainsi de rénoncer à son identité politique, soit le parti dirigé par Mabri Toukeusse refuse la phagocytose, à l'image du PDCI d'Henri Konan Bédié. Dans ce cas, il faut que Mabri soit beaucoup plus courageux pour assumer toutes les conséquences qui en résulteront. Ne dit-on pas que le congrès du 26 janvier est celui de la détermination et de la clarification?
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