Cela parait curieux que le FDTR, structure gérée par le ministère des Transports, divulgue une information sans avoir eu la caution de la hiérarchie. « Il revient qu’un agent du Fonds de Développement du Transports routier (FDTR), au cours d’une conférence de presse, aurait déclaré que cette structure va procéder au renouvellement forcé et systématique des minicars appelés communément ‘gbaka’ », lit-on dans la note d’Amadou Koné. Pourquoi un agent du FDTR, en l’occurrence Louamé Casimir, assistant principal du directeur du FDTR, prendra sur lui de faire une annonce aussi sérieuse ? A en juger les « interprétations au sein des transporteurs en particulier, et de la communauté nationale, en général », comme l’indique le communiqué, le sujet est trop sensible pour que le concerné le traite avec autant de légèreté.
Deux cas de figure attirent notre attention. Le ministre Amadou Koné, fort de ces « interprétations », pourrait avoir décidé de faire volte-face. Dans ce cas, le collaborateur du directeur du FDTR a purement et simplement été sacrifié. Une autre hypothèse, les structures sous tutelle du ministère des Transports échapperaient parfois au contrôle de la hiérarchie. Ce qui aurait éventuellement conduit à la déclaration de M. Louamé. En tout état de cause, cette situation n’aura rien fait de mieux que de ternir l’image du département des transports.
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