Ce jeudi lors de son procés, Simone Gbagbo a exigé que l’ancien chef-d’Etat major des armées, le Général Philippe Mangou, soit "entendu" sur l’affaire des femmes tuées lors d’une marche à Abobo (Ouest d’Abidjan) en mars 2011.
"Ce n’est pas normal" que le Général Mangou n’ait "jamais été entendu", a dit Mme Gbagbo à la barre, estimant qu’il faudra désormais saisir le mal par la racine, concernant ce dossier elle juge que les vrais auteurs soient interrogés parce qu’elle n’est "pas militaire" et n’a "aucun lien" avec cette affaire.
"Je veux bien comprendre qu’on veut me charger de tous les maux mais il ne faut pas exagérer", s'exprime t-elle avec colère.
L’ex-Première dame a rappelé que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont assuré dans un communiqué qu’ils "ne sont pas impliqués" dans cette affaire et a conclu qu’elle n’a "pas de raison de douter de leur parole".
En mars 2011 lors de la crise postélectorale, des femmes du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ont été tuées lors d’une manifestation pour réclamer le départ de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Simone Gbagbo est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de cette crise (2010-2011) qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes en Côte d’Ivoire
1 Commentaires
Duékoué
En Juin, 2016 (16:00 PM) Ce que l'on ne comprend pas c'est dans l'ouest et particulièrement à Duékoué qui était contrôlé par les Soro et sa bande de rebelles qu'il y a eu des tueries en masse et ceux sont blanchi et libre. arrêtez de nous distraire les soit disant défenseurs du droit.Participer à la Discussion
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