
De retour au bercail après quelques années passées en exil, des femmes ivoiriennes réussissent à Danané (645 km à l’Ouest d’Abidjan) leur autonomisation grâce à des activités agricoles qu’elles mènent avec le soutien du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR).
Dans un champ de manioc de plus de 2 hectares sis dans le village Kpakiepleu, à 5 km de Danané en plein cœur de la forêt, des femmes sont à la tâche. ‘’Power (pouvoir en anglais)’’, lance Anicette Gopko, leader des femmes de fonctions libérales, victimes de guerre des départements de Danané.
En réponse, ses camarades répondent par des applaudissements suivies des propos « pouvoir, pouvoir ». C’est par ce leitmotiv, que les membres de ce groupement débutent les travaux dans leur champ.
Des champs en Yacouba , la principale langue de la région , des danses du terroir constituent l’ambiance d’une journée de travail. Cette bonne humeur et cette ambiance cordiale sont des moyens pour se galvaniser et surmonter les difficultés, la fatigue.
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