
Depuis son retour de Zurich (Suisse) le 20 mars dernier, c'est la première fois que Sidy Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football, se prononce sur la crise qui secoue le football ivoirien.
Aujourd'hui, nous avons 47 clubs. Nous pouvons faire avec 47 clubs ce que nous voulons. Nous avons les bras ouverts : dites-leur de revenir
Sidy Diallo, Président de la FIF
Face aux principaux représentants des clubs de football Ivoiriens, Sidy Diallo a livré son analyse de cette crise qui a éclaté depuis la non-qualification des éléphants pour le mondial 2018.
Un groupe de 38 clubs et quatre groupements appelé "G42" a réclamé le départ de Sidy Diallo de la tête de la FIF au lendemain de la défaite des éléphants.
Cette coalition lui reproche une mauvaise gestion de la Fédération Ivoirienne de Football ayant conduit à une perte du rayonnement du foot ivoirien à l'international.
L'affaire a été portée devant la FIFA après l'assemblée générale extraordinaire organisée par le « G42 ». Une rencontre qui s'est achevée en queue de poisson, les deux camps étant restés sur le position.
Face aux clubs et à la presse, Sidy Diallo a indiqué que "tout ce qui s'est passé jusque-là est basé sur le mensonge".
Le président de la FIFI en veut pour preuve, la dislocation du mouvement des frondeurs.
Concernant les accusations de mauvaise gestion et de détournement de fond brandit par le "G42", le président de la FIF a indiqué que l'inspection d'Etat a demandé à la Fédération Ivoirienne de Football d'avoir un régisseur pour gérer directement les fonds reçus de l'Etat.
Sidy Diallo soutient qu'il ne garde aucune rancune envers les 'frondeurs' mais brandit la menace de sanctions envers tout dirigeant de club surpris à menacer la FIF.
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