Un Donnarumma fautif, un PSG raillé pour son jeu et un Mbappé qui fait peur... Voilà les leçons tirées par la presse européenne après la défaite du PSG mardi soir face au Bayern, en 8es de finale de Ligue des Champions.
Soldée par une défaite 1-0 face au Bayern Munich au Parc des Princes mardi soir, la mauvaise performance du PSG a été scrutée dans toute l'Europe. Alors que Kylian Mbappé représente une menace, l'équipe de Christophe Galtier a été raillée pour son jeu minimaliste, tandis que les performances individuelles ont été observées dans les pays de certains joueurs du PSG.
« Le géant français de la crise » , « une performance horriblement constipée »Outre-Rhin, la victoire assez aisée du Bayern puise son explication dans la contre-performance parisienne. Bild a raillé le jeu du PSG présenté comme « le géant français de la crise (récemment deux faillites compétitives consécutives), qui est visiblement instable et se limite exclusivement aux contre-attaques. »
Kicker se veut plus nuancé. Le média allemand souligne un « début de seconde mi-temps plus équilibré où Paris s'est davantage investi », tout en rappelant une première mi-temps où « le spectacle théorique du football était pratiquement inexistant » et où « la domination du jeu du Bayern - tactiquement en 3-1-5-1 - n'a donné aucun résultat. »
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En Angleterre, The Guardian s'est moqué d'un jeu parisien « horriblement constipé et en route vers une défaite 1-0 contre le Bayern Munich. qui menace de tuer leur saison avant la fin février. » Le quotidien britannique ne s'arrête pas là et fustige un PSG qui « a juste semblé tout à fait plat, une collection de pièces aléatoires essayant en vain de prendre les formes d'une équipe. »
Sky Sports avance avec plus d'appréhension. Même si « l'équipe de Christophe Galtier est désormais confrontée à la perspective d'une deuxième élimination consécutive lors des huitièmes de finale le 8 mars à Munich », les Anglais gardent une once d'optimisme tant « la performance de Mbappe en tant que remplaçant en seconde période leur a donné de l'espoir. »
Donnarumma ciblé en Italie, l'Espagne fière de RamosL'Espagne avait également les yeux rivés sur Kylian Mbappé. Surveillé de près de l'autre côté des Pyrénées depuis la volonté du Real Madrid de le faire signer depuis de nombreuses années, l'entrée de l'ancien Monégasque a permis au PSG de réagir et « Mbappé qui, sans améliorer le jeu de son équipe, a réussi à lui donner un plus en attaque » d'après Marca.
AS a également décortiqué l'entrée en jeu du Bondynois mais ne s'est pas emballé, jugeant sa performance moyenne, « bien qu'il ait un instant relancé son équipe ». Le média pro-Madrid a néanmoins été séduit par la prestation de l'ancien capitaine du Real Madrid, Sergio Ramos, jugé comme « un joueur qui a de la grandeur, exactement ce qui manque au PSG » et aura été « un mur pour les Bavarois, empêchant Musiala ou Sané d'entrer dans la zone et devenant le cauchemar de Choupo-Moting, inaperçu. »
En Italie, l'entrée de Mbappé a changé la donne pour le PSG d'après laGazzetta dello Sport : « Le premier match, celui sans Kylian Mbappé, voit une domination conséquente des Allemands. Le second voit l'entrée en jeu de l'attaquant français, qui fait à lui seul peur à une équipe jusque-là dominante. » Alors que l'Espagne a relevé avec fierté la bonne performance de Sergio Ramos, les Italiens ont fustigé l'erreur de Gianluigi Donnarumma qui a permis au Bayern Munich de l'emporter.
La Gazzetta dello Sport dénonce « un Donnarumma coupable, car le tir de l'ancien de la Juventus (Kingsley Coman) est central et même pas si violent » et craint qu' « après les erreurs de l'an dernier au Bernabeu, le gardien italien risque à nouveau de coûter cher aux ambitions du PSG en Europe. » Sur cette même action, Tuttosport regrette un Donnarumma « pas impeccable ».
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