
La première dame zimbabwéenne a fait sa première apparition publique ce vendredi 25 août, près de deux semaines après l'incident survenue en Afrique du Sud dimanche 13 août. Une jeune mannequin sud-africaine de 20 ans accuse la première dame de l'avoir battue dans un hôtel chic de Johannesburg. Elle a porté plainte, mais Grace Mugabe a pu quitter le pays dimanche dernier, grâce à l'immunité diplomatique accordée par le gouvernement sud-africain, en plein sommet de la SADC. Mais en Afrique du Sud, la riposte se prépare.
Grace Mugabe est apparue tout sourire, lors d'une foire agricole à Harare vendredi. C'était la première apparition publique de la première dame, depuis ses déboires médiatisés en Afrique du Sud.
Mais de l'autre côté de la frontière, ses frasques continuent d'alimenter la polémique. La ministre sud-africaine des Affaires étrangères a transmis une lettre à la présidente de l'Assemblée nationale, dans laquelle elle détaille une nouvelle fois les raisons qui l'ont poussée à accorder l'immunité diplomatique à Grace Mugabe la semaine dernière.
L'association Afriforum, qui défend la jeune plaignante, a déposé un recours auprès de la Haute cour de Pretoria, pour tenter de renverser cette décision. Pour les avocats de la jeune victime, la ministre des Affaires étrangères a « mal interprété la loi ».
De son côté, l'Alliance démocratique (DA, Democratic Alliance) a saisi la Cour constitutionnelle vendredi. Le principal parti d'opposition souhaite montrer que la décision d'accorder l'immunité diplomatique à Grace Mugabe « doit être annulée (...) car elle est inconstitutionnelle et invalide ». Cependant, la Cour constitutionnelle doit encore accepter d'étudier cette affaire.
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