Tout a débuté au comptoir.
Tandis que Paulin était assis à une table dans un bistrot, son voisin se pointe et peu de temps après, une altercation surgit entre les deux hommes. Il s'ensuit une confrontation physique. Paulin est le premier à porter un coup de poing. Alors que les témoins présents tentent de les séparer, Nwafo, toujours en colère, menace son voisin du pire. Il déclare qu'il va l'atteindre là où ça lui fera le plus de peine. Il retourne à son domicile et prend un couteau. Il s'apprête à pénétrer chez son voisin. Il ne découvre que des enfants : une fille dans la salle de bain et deux garçons.Le plus âgé des deux fils a pris la fuite en voyant « leur oncle » armé d'un couteau. Le cadet, inconscient du danger, demeure sur les lieux. Son agresseur lui porte un premier coup de dagger sur le bras. Observant que l'enfant se tient toujours debout, il lui inflige une seconde stab à la gorge. Il essaie également d'assault la jeune fille qui est confiné dans une salle de bain. Mais n'arrive pas à déverrouiller la porte. Il fait demi-tour. Le jeune blessé essaie de retrouver sa mère à la boutique avant de s'effondrer en route. À son retour, Paulin fait la connaissance du bourreau. Le combat reprend ; cette seconde ronde conduira Nwafo à l'hôpital. Le jeune Mathis, qui conduit vers la garnison militaire, ne survit pas.
Lydol en larmes, déchirée
L'affaire prend de l'ampleur. Le public garde en mémoire que le meurtrier est le père de la slameuse Lydol. Rapidement, les réactions font le tour des réseaux sociaux. Des utilisateurs du web, en dénonçant l'action répugnante, appellent à une déclaration de l'artiste. Du samedi au lundi matin, la vedette du slam ne prononcera pas un mot, à l'exception de quelques phrases concernant ses spectacles. Lydol a finalement réalisé une sortie vidéo en larmes lundi. « Je cherche les mots justes depuis avant-hier pour, ne serait-ce qu'un instant, apaiser la douleur d'une mère, d'un père, d'une famille qui vient de perdre son fils. » Il n'y a malheureusement pas de mot assez fort pour atténuer une douleur aussi intense.
L'affaire prend de l'ampleur. Le public garde en mémoire que le meurtrier est le père de la slameuse Lydol. Rapidement, les réactions font le tour des réseaux sociaux. Des utilisateurs du web, en dénonçant l'action répugnante, appellent à une déclaration de l'artiste. Du samedi au lundi matin, la vedette du slam ne prononcera pas un mot, à l'exception de quelques phrases concernant ses spectacles. Lydol a finalement réalisé une sortie vidéo en larmes lundi. « Je cherche les mots justes depuis avant-hier pour, ne serait-ce qu'un instant, apaiser la douleur d'une mère, d'un père, d'une famille qui vient de perdre son fils. » Il n'y a malheureusement pas de mot assez fort pour atténuer une douleur aussi intense.
Aucune préparation ne m'avait équipée pour une expérience aussi perturbante. Je comprends pleinement toutes les émotions, la tristesse et la colère que cela engendre. Mon père est l'auteur d'un acte tragique, un acte qui ne peut être réparé. Je n'étais pas présent. Je suis sa fille et à ce jour, je considère que c'est assez pour que mon nom soit lié à toute cette souffrance. Devant la sévérité de la situation, j'ai initialement opté pour une prise de distance. Ce n'est pas par désir d'évasion, mais par respect pour Mathis, ce petit garçon de six ans qui a été déraciné de l'existence.
Cet enfant qui aurait pu être le mien (...) Je dois admettre que je suis complètement désorienté. Je suis très bouleversé. « Cependant, je tiens à le préciser (...) Je condamne toute forme de violence, quelles que soient les circonstances ».
D'autres artistes tels que Charlotte Dipanda, Maahlox, Cysoul, Sandrine Nnanga et Koppo expriment également leur désapprobation face à l'acte répréhensible tout en adressant des mots de consolation à leur confrère Lydol. Tandis que la famille de Mathis est en deuil, le peuple avide de justice se tourne vers les responsables compétents. Justice à obtenir pour Mathis !
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article