
Un communiqué a été diffusé vendredi dernier par le ministère algérien des Affaires étrangères suite à la visite du ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa. D'après Alger, les deux nations auraient renouvelé leur appui à une « résolution politique au Sahara occidental assurant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination ». Cette information a été diffusée par des médias affiliés au polisario.
Cependant, cette affirmation ne résiste pas à l'analyse des faits. En janvier 2024, le Ghana a formellement révoqué sa reconnaissance de la prétendue « rasd », comme l'indique un document officiel émis par son ministère des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale. Ce message, envoyé au Maroc, signale la rupture des liens diplomatiques avec la « rasd » et indique que cette mesure a été communiquée au Royaume, à l'Union africaine et à l'Organisation des Nations unies.Le Ghana, dans le même document, met en avant son soutien aux « efforts de bonne foi » entrepris par le Maroc pour trouver une solution acceptée par toutes les parties concernées, dans le contexte du processus dirigé par les Nations unies. Cela traduit un appui évident au plan d'autonomie marocain, considéré par une proportion de plus en plus grande d'États comme une fondation solide et fiable pour la résolution.
Une visite axée sur la collaboration, pas sur le Sahara.
Une visite axée sur la collaboration, pas sur le Sahara.
Sur le réseau X, aucune référence à la problématique du Sahara n'a été faite par le ministre ghanéen suite à son entretien avec le président Abdelmadjid Tebboune. Il s'est surtout réjoui d'avoir finalisé un accord de dispense de visa pour les diplomates, initié un projet de vol direct entre Accra et Alger, intensifié la collaboration en matière de sécurité et revitalisé les liens économiques mutuels, en particulier dans les domaines de l'énergie et de l'éducation.
Ces accords ont été rapportés par des médias du Ghana, sans toutefois mentionner la question du Sahara, ce qui confirme qu'elle n'était pas sur l'agenda officiel ghanéen lors de cette visite.
Ces accords ont été rapportés par des médias du Ghana, sans toutefois mentionner la question du Sahara, ce qui confirme qu'elle n'était pas sur l'agenda officiel ghanéen lors de cette visite.
Une procédure répétée
Il est désormais bien établi que l'Algérie tente de soutenir son discours sur le Sahara en diffusant de fausses déclarations attribuées à des ministres des Affaires étrangères ou à d'autres dignitaires étrangers en visite. Un communiqué flou avait été diffusé par la présidence algérienne en juillet 2023 suite à une visite en Chine. Des incidents comparables ont touché la Sierra Leone et la Slovénie, deux nations qui ont par la suite réaffirmé leur appui à la position du Maroc.
Ces efforts malhabiles mettent en évidence le retrait diplomatique d'Alger sur les plans international et africain, où un nombre croissant de nations se positionnent en faveur du Maroc ou optent pour une neutralité active. C'est une illustration du cas du Ghana.
Il est désormais bien établi que l'Algérie tente de soutenir son discours sur le Sahara en diffusant de fausses déclarations attribuées à des ministres des Affaires étrangères ou à d'autres dignitaires étrangers en visite. Un communiqué flou avait été diffusé par la présidence algérienne en juillet 2023 suite à une visite en Chine. Des incidents comparables ont touché la Sierra Leone et la Slovénie, deux nations qui ont par la suite réaffirmé leur appui à la position du Maroc.
Ces efforts malhabiles mettent en évidence le retrait diplomatique d'Alger sur les plans international et africain, où un nombre croissant de nations se positionnent en faveur du Maroc ou optent pour une neutralité active. C'est une illustration du cas du Ghana.
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