Le banc syndical a annoncé la nuit dernière la reprise des cours ce jeudi 3 mars, même si les négociations n’ont pas encore pris fin avec le gouvernement.
Pour convaincre les enseignants de l'université, le gouvernement a accepté de répondre à leur revendication phare : celle de revoir à la hausse le barème des salaires.
« Nous avons obtenu gain de cause. Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons le sentir, mais d'ici quelques jours, explique le professeur Rodolphe Iyolo, représentant du banc syndical académique. Je crois que le banc gouvernemental va répondre à certaines de nos revendications et d’autres suivront par échelonnement. Ceux qui sont prêts peuvent déjà commencer à reprendre les enseignements. »
Trouver un accord rapidement dans l’intérêt des étudiants
Avec plus de 50 jours sans activité, les universités couraient le risque de fermer leurs portes pour l’année en cours conformément à la loi.
« Nous avons perdu deux mois, déplore le ministre de l'Enseignement supérieur Muhindo Nzangi. Nous allons essayer de demander aux comités de gestion de faire une programmation qui nous permettra de pouvoir récupérer le temps perdu, mais effectivement si on trouve que dans ce temps qui nous reste on ne sait pas arriver au bout, on pourra prendre des dispositions en tant que ministère de tutelle. »
Le ministre de l’Enseignement supérieur rappelle qu’un accord doit être trouvé rapidement, c'est dans l’intérêt des étudiants. Malgré les assurances, la déclaration des syndicats laisse tout de même peser une épée de Damoclès au-dessus du gouvernement.
Une autre étape de négociations devrait s’ouvrir dès le 7 mars prochain dans le cadre d’une commission paritaire.
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