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Afrique

Réforme de la Constitution ougandaise: deux députés entendus par la police

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En Ouganda, la pression monte alors que le projet de réforme de la Constitution devrait être déposé jeudi 21 septembre devant le Parlement. Il est question de supprimer la limite d'âge des candidats à la présidentielle. En l'état actuel, Museveni, au pouvoir depuis 1986, n'est pas autorisé à se représenter en 2021. Mais la Constitution a déjà été modifiée en 2005 afin de supprimer la limite des deux mandats. Désormais, c'est la limite d'âge qui est visée. Une opposition tente de s'organiser contre ce projet. De petites manifestations sont organisées, certains aimeraient voir le sujet déterminé par un référendum. Au Parlement, les députés réfractaires tentent de convaincre leurs collègues de voter non. La police a convoqué quatre de ces députés dans le cadre d'une enquête pour communication offensante et incitation à la violence. Deux d'entre eux se sont présentées aux forces de l'ordre mardi.

Après les procédures officielles qui ont pris plusieurs heures, les forces de l'ordre annoncent aux députés qu'ils doivent revenir jeudi. C'est jeudi aussi que le projet d'amendement de la Constitution doit être déposé au Parlement. Mais Vincent Sekate, porte-parole de la police, affirme ne pas être influencé par la politique.

« Bien sûr, nous faisons nos affaires en tant que police, nous ne suivons pas celles du Parlement. Nous menons nos enquêtes et nous avons un programme. C'est pourquoi nous leur avons demandé de venir aujourd'hui. Donc nous ne prenons pas part à ce qu'il se passe au Parlement. Nous leur demandons de venir jeudi, et après ils pourront retourner à leurs affaires au Parlement », dit-il.

Les forces de l'ordre déployées près du Parlement

Muhammad Nsereko est un député frondeur. Il fait campagne contre le changement de la Constitution qui permettrait au président Museveni de rester au pouvoir. Cette convocation qu'il considère comme une tentative d'intimidation est vaine, affirme-t-il. « Nous n'avons peur de rien. Nous pensons ce que nous avons dit. Nous pressons tous les membres du parlement et tentons de les persuader de dire non à l'amendement de la Constitution. »

« Je ne sais pas pourquoi la police s'intéresse tant aux discours que nous tenons aux gens sur le fait que nous devons dire non. Et dans tous les cas, nous devons nous battre en usant de notre sagesse et de notre persuasion pour empêcher quiconque d'amender la Constitution, qui créerait une présidence à vie dans cette nation. »

Kampala est fébrile dans l'attente de la présentation de ce projet d'amendement. Les forces de l'ordre sont déployées de manière renforcée aux abords du Parlement.

 

 
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