A l'occasion de la fête du travail, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a demandé le 1er mai aux transporteurs de réduire leurs tarifs, évoquant une baisse des coûts du carburant à la pompe, depuis deux ans, de 790 Fcfa à 570 Fcfa le litre du super et celui du gasoil de 615 Fcfa à 570 Fcfa. Et pourtant...
Les difficultés liées au déplacement sont loin de prendre fin. Ivoirematin.com a approché les principaux leaders du secteur du Transport pour avoir leur avis. «On ne peut pas diminuer le coût du transport. Les intrants et autres taxes ruinent tous nos efforts», ont ressassé Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (Cngr-CI), Diaby Drissa dit Diaby Tv2, président de l’Association des détenteurs de taxi-compteurs et communaux de Côte d’Ivoire (Adtc-CI) et Raymond Soumahoro, président de l’Union des fédérations des syndicats de chauffeurs de Cocody (Ufesco). Ces acteurs ont décidé de ne pas répondre favorablement à l’appel du 1er mai du chef de l’Etat leur demandant la baisse des coûts de transport. Voila un appel tombé dans des oreilles de sourds.
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