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International

Pékin s’oppose aux appels à libérer les deux ressortissants canadiens

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Des interpellations qui font suite à l’arrestation à Vancouver de l’héritière du géant des télécoms chinois Huawei, Meng Wanzhou, soupçonnée d’avoir contourné l’embargo américain sur l’Iran. Elle a depuis été libérée sous caution.

Avec notre correspondant à Pékin,  Stéphane Lagarde

Est-ce que l’ordinaire de Michaël Kovrig et de Michaël Spavor va s’améliorer ces prochaines heures ? Ceux qui les surveillent feront-ils un geste à l’occasion du réveillon ? Rien n’est moins sûr selon le porte-parole de la diplomatie chinoise ce lundi 24 décembre. Il a une nouvelle fois fait part de son « vif mécontentement » et de son « opposition catégorique » aux demandes de libération formulées par Ottawa, Washington, Berlin et l’Union européenne.

Des conditions de détention sévères

L’ex-diplomateet l’homme d’affaire canadiens font l’objet d’une enquête pour « menace à la sécurité de l’Etat ». Une accusation extrêmement grave en Chine visant le plus souvent les opposants. Détenus au secret depuis maintenant près de deux semaines, les deux Michaël ont pu s’entretenir brièvement avec la représentation canadienne. Mais leurs conditions de détention restent pour le moins sévère.

Michael Kovrig est ainsi interrogé trois fois par jours et la lumière de sa cellule reste allumée en permanence raconte une source de l’agence Bloomberg. Des arrestations qui ne sont jamais officiellement reliées à l’affaire Huawei, mais qui ressemblent fort à un moyen de pression sur le Canada selon de nombreux observateurs.

La presse joue des amalgames

Le bras de fer est notamment suivi en Chine. Des appels ont été lancés sur internet pour soutenir Huawei. Une entreprise de la province du Zhejiang (côte-est) promet ainsi ce lundi 24 décembre une prime à ses employés qui achètent un smartphone de la marque chinoise.

La presse d’État relaient les messages du pouvoir et jouent des amalgames. Après avoir fait mention de l’arrestation pour « travail en situation illégale » d’une enseignante canadienne, les médias officiels relatent l’interpellation d’un autre « Canadien » : Bu Jianjie. Il dirigeait l’institut de recherches 718 de la compagnie d’Etat CSIC (China Shipbuilding Industry Corporation). D’origine chinoise, Bu Jianjie a obtenu récemment la nationalité canadienne et fait l’objet d’une enquête du comité de discipline de la province du Hebei pour corruption.

 

 
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