
Ils sont prompts à accuser les Occidentaux d’être à la base du retard et de tous les maux que vit l’Afrique. Même si cela est en partie vrai, il est évident que c’est toujours par le moyen de certains Africains que les Européens procèdent. Comme Bensouda pouvait le dire aux pourfendeurs de la CPI : « Ce sont les Etats africains eux-mêmes qui sollicitent la CPI ».
Et pourtant, les Occidentaux qui se présentent comme les pratiquants de la démocratie, de la vraie justice montrent aux Africains comme cela fonctionne. Mais eux ne sont pas capables d’imiter ces exemples. Etant toujours habités par le désir de détruire et non de construire. Aux Etats-Unis, alors que Trump avait déclaré à la face du monde qu’il poursuivrait Hillary Clinton, à peine élu, il a renoncé. Ayant compris que cela n’était pas nécessaire pour l’unité, l’image de son pays. Mais en Gambie, c’est tout le contraire ! Alors que Yayha Jammeh qu’on présente comme un dictateur a accepté sa défaite à l'élection présidentielle, au grand étonnement du monde entier, certainement dans un esprit de paix dans son pays, le gagnant Adama Barrow, lui décide de poursuivre son prédécesseur en jsutice. Menaçant même de le livrer à la CPI.
Une action qui visiblement ne fera que fragiliser la Gambie qu’elle ne la consolidera, contrairement à ce pense peut-être Barrow. La preuve en est avec le volte-face de Jammeh qui annonce un lendemain périlleux en Gambie. Tout cela à cause d’un amateurisme politique. Ainsi là où les Occidentaux ne négocient pas avec les terroristes, ne livrent pas leurs ressortissants, ne poursuivent pas en justice leur président pour des crimes qu’ils auraient commis (Bush, Tony Blair, Cameron, Sarkozy, pour ne citer que ceux-là), les Africains sont toujours prêts à livrer leurs ressortissants.
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