
Il s’agit des villes de Tingréla, M’bengué, Ouangolo, Sinématiali, Odienné, Kaniasso, Minignan, Touba, Madinani, Prikro, M’bahiakro, Niakara, Dabakala, Bouna, Doropo, Téhini, Nassian et Bettié.
Les activités de sensibilisation se poursuivront jusqu’au 15 décembre 2023. Elles prendront en compte des dates commémoratives telles que les 16 jours d’activisme sur les Violences basées sur le genre (Vgb), la journée mondiale de lutte contre le Sida, et la journée internationale des droits de l’homme.
A en croire Julienne Ahua, la responsable de communication de l’Ong, cette campagne de communication se veut proche des populations.
Elle mettra l’accent sur les droits humains et le changement de perception à l’endroit des populations vulnérables et celles atteintes par le Vih et la tuberculose.
L’objectif, a-t-elle précisé, est de réduire les barrières socio-juridiques qui entravent l’accès des populations cibles aux services sociaux de base, plus spécifiquement les services de santé en matière de Vih et tuberculose.
La sensibilisation au Vih-Sida sera axée sur la possibilité pour le porteur du virus de parvenir à l’indétectabilité de sa charge virale. Et la possibilité de vivre une vie sociale normale, à condition de respecter scrupuleusement son traitement. D’où le slogan : "J’aime la vie, je prends mes ARV" qui accompagne cette campagne.
Quant à la tuberculose, la campagne mettra l’accent sur la gratuité du traitement et l’élimination de la maladie après 6 mois de traitement. C’est le sens du slogan retenu : "Le malade de la tuberculose a aussi droit à la santé et à la dignité humaine".
Les activités médias de cette campagne s’articuleront autour d’activités telles que la diffusion de spot audio, la télévision, les réseaux sociaux et l’affichage. En dehors de l’environnement médiatique, des activités de sensibilisation communautaires sont aussi annoncées.
Semi-Lou Bertine, vice-présidente de l’Ong, a insisté sur la nécessité de fédérer les efforts de tous pour atteindre l’objectif de l’élimination de ces pathologies d’ici à 2030, comme projeté par le gouvernement ivoirien. Aussi a-t-elle invité la presse à s’inscrire en véritable alliée dans cette lutte.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article