Côte d’Ivoire / Joelle C, 14 ans après

La journée du 14 février qui consacre la fête de la saint Valentin (fête de l’amour), reste également  une journée mémorable pour les mélomanes et autres acteurs du showbiz ivoiriens, qui se souviennent encore de la « voix d’or » de  Seka Yaba Joelle alias Joelle C,  arraché ce jour de l’année 2008 à l’affection des siens.

Décédée des suites d’une insuffisance rénale, Joelle C, la native de Grand-Akouzin, localité du Sud de la Côte d’Ivoire a bercé plus d’un sous des mélodies langoureuses et chatoyantes.

D’abord avec son opus « Prends moi c l’amour », qui lui a valu en 2003, le « Top d’or » de la meilleure artiste ivoirienne de la catégorie variété pour l’année 2003 avec».

Le dernier album « kita »  de 10 titres, un mélange d’Afro-zouk, de musiques religieuses et tradi-moderne hisse davantage la princesse « Akyé » au summum de sa carrière artistique. Le 22 septembre 2007, à la 4000 places du Palais de la culture d’Abidjan, elle fait salle comble.

Une ascension de l’artiste qui aura pris ses racines en 1984, en tant que choriste de l’orchestre « Acikongo », du mythique orchestre « TP audiorama » et de  l’orchestre du Groupement aérien de transport et de liaison, armée de l’air de Côte d’Ivoire (GATL).

Alpha Blondy, Meiway et Gadji Celi, des figures emblématiques de la musique ivoirienne ont également bénéficié de cette voix sûre de la musique ivoirienne partir à l’âge de 38 ans.