Côte d’Ivoire / L’abandon du pastoralisme préconisé pour juguler les dégâts de cultures à Niakara

Les autorités municipales de Niakara appellent à la modernisation du secteur de l’élevage de bovins dans le département pour juguler les dégâts dans les champs et mettre fin aux conflits entre agriculteurs et éleveurs locaux.

“Sans une véritable réforme en vue de la modernisation du secteur élevage de bovins, avec la création d’espaces consacrés à cette activité, en plus de la formation idoine des acteurs, nous serons toujours confrontés aux problèmes d’animaux errants dans la nature avec pour corollaire, les dégâts de cultures et les tensions sociales”, a fait savoir un conseiller municipal, Joseph Koffi au cours d’une rencontre d’information et de sensibilisation sur la réglementation de la transhumance initiée par le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) et présidée par le préfet dudit département, Maténin Ouattara, vendredi 05 novembre 2021.

Le réchauffement climatique, la pression démographique et la réduction progressive des espaces doivent interpeller les politiques et surtout les acteurs du pastoralisme actuel, une pratique traditionnelle d’élevage de bovins.

“Il faut qu’on apprenne à canaliser les bêtes sur un site bien donné où elles auront à paître et à s’abreuver”, a suggéré l’autorité municipale.

Le pastoralisme est l’élevage extensif traditionnel pratiqué sur des pâturages et des parcours, ainsi que la relation interdépendante entre les éleveurs, leurs troupeaux et les milieux exploités, explique-t-on.