Côte d’Ivoire/ Le ministère de la femme lance ses premières journées médicales de dépistage des maladies métaboliques

« Cette campagne de masse vise tous les agents du MFFE, car la santé et le bien-être des populations sont les priorités du gouvernement. Toute personne se doit de faire un bilan de santé chaque année pour détecter les maux silencieux qui couvent dans le corps, et permettre ainsi très tôt une meilleure prise en charge des pathologies. Pour cela, j’encourage les uns et les autres à venir à cette activité, ainsi que leurs proches, leurs familles. D’ailleurs, nous allons plaider auprès de la ministre Nassénéba Touré, de l’institutionnaliser « , a annoncé le directeur de cabinet, Moussa Diarrassouba.

Prévues mercredi et jeudi, ces journées seront marquées par des séances de sensibilisation, de dépistage et d’examens cliniques à moindre coût.

La directrice de la cellule médico-sociale du MFFE, Dr Solange Améthier, qui pilote cette activité, a appelé les agents à venir massivement se faire dépister.

« Se faire dépister précocement permet d’augmenter le taux de guérison, et réduit la mortalité. Il faut que les populations fassent du bilan de santé systématique une routine annuelle », a-t-elle conseillé, invitant les femmes à mieux connaitre leurs seins et détecter immédiatement un changement par l’autopalpation.

Mme Amethier a relevé que l’hypertension artérielle et le diabète demeurent des problèmes de santé publique et nécessitent la mobilisation de tous à l’effet d’apporter des réponses appropriées.

Cette activité bénéficie du soutien du Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) et du Programme national des maladies non transmissibles du ministère de santé.

Selon les données du registre Globocan, la Côte d’Ivoire a enregistré en 2020, un total de 17.300 nouveaux cas de cancer, avec une mortalité de 11.760 décès. Le cancer du sein est la principale cause de décès en termes de fréquences, avec une incidence de 3.306 cas, soit 19,1% et celui du col utérin (11,9%).