‘’Nous sommes en train de faire un plaidoyer pour que l'Education aux médias et à l'information (EMI) fasse partie des programmes scolaires comme les autres matières à enseigner depuis le bas âge au primaire’’, a déclaré Alexis Yao Koffi, Secrétaire général des Bénévoles de l'éducation aux médias et à l'information (BEMI) du bureau de l’Unesco Abidjan.
Il s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation sur les podcasts et les bloggings, organisé par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en faveur de ses bénévoles, entrant dans le cadre de la semaine mondiale de l’EMI, célébrée chaque année dans la dernière semaine du mois d’octobre.
La semaine mondiale de l'EMI consiste à faire la promotion de l'Education aux médias et à l'information en transmettant les bonnes attitudes et connaissances aux personnes afin de mieux appréhender une information face au phénomène de la désinformation.
Au cours de cette semaine, ‘’nous essayons d'attirer l'attention des gouvernants, des leaders politiques sur les dangers de la désinformation. Nous faisons également la promotion de l'esprit critique, la technique de vérification des informations’’, a expliqué M. Koffi, en marge de cet atelier qui a eu lieu au siège l’institution des Nations unies, à Abidjan.
‘’Nous allons au cours de cette semaine, mener des campagnes de sensibilisation en ligne sur nos différentes pages de réseaux sociaux et en présentiel faire des ateliers de formation’’, a ajouté le Secrétaire général du BEMI qui prévoit un autre atelier à la clôture de la semaine mondiale, le mardi prochain dans un Lycée de Cocody (Est Abidjan).
L'Unesco en tant que lead sur la communication et l’information inscrit dans son mandat de faire la promotion de la liberté d'expression, le pluralisme des médias et en même temps travaille également à rendre l'information consommable auprès de tous les usagers, a soutenu Mme Lala Okou, chargée du programme Communication et Information au bureau de l’Unesco Abidjan.
‘’Ces bénévoles de l'EMI sont les relais de l'Unesco auprès des communautés et surtout les jeunes pour faire la sensibilisation pour qu'il y ait de moins en moins la désinformation’’, a-t-elle ajouté.
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