Le secrétaire général du syndicat national pour la revalorisation des planteurs de Côte d’Ivoire (SYNAREPCI), Valentin Koulaï, a appelé, samedi 11 juin 2022 à Tiébissou, le gouvernement à revaloriser les prix bord champs de plusieurs produits agricoles au cours de la prochaine saison.
« Les planteurs de Côte d’Ivoire exigent que désormais notre cacao soit acheté à 1500 FCFA le kilogramme et 1000 FCFA pour le kilogramme de café, d’anacarde et de l’hévéa, au regard de la cherté de la vie », a déclaré M. Koulaï à la faveur de la cérémonie d’investiture des délégués nationaux du SYNAREPCI.
Au cours de cette rencontre, un membre du syndicat a démontré à l’assistance pourquoi et comment il est possible au gouvernement de satisfaire cette revendication sans mettre à mal l’économie du pays.
Le secrétaire national du SYNAREPCI a souligné que son équipe reste à la disposition des techniciens de l’Etat pour travailler ensemble dans la fixation des différents prix bord champs.
« Ils ne doivent rien faire sans nous associer », a-t-il fait savoir.
Le prix bord champ du cacao, pour la campagne principale 2021-2022, est fixé à 825 FCFA/kg, tandis que celui du café est de 700 FCFA.
En ce qui concerne la noix de cajou, le prix plancher obligatoire d’achat aux producteurs a été fixé à 305 FCFA le kilo, un prix inchangé par rapport à la campagne de 2021.
Le secrétaire général du syndicat a ensuite interpellé le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, sur la « grande souffrance » des planteurs alors que « l’économie du pays repose sur l’agriculture ».
Il a félicité le gouvernement pour l’immatriculation des paysans qui « peuvent désormais circuler librement », envisager des prêts bancaires et avoir une retraite sécurisée.
Le SYNAREPCI a saisi l’occasion de cette rencontre pour rendre hommage à Félix Houphouët-Boigny, premier leader syndical dans le milieu agricole ivoirien.
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