Ce sont au total 102 jeunes filles âgées de 16 à 24 ans, sans diplôme, sans qualification et provenant de Boundiali, San-Pedro et Abidjan, qui ont été formées théoriquement en compétence de vie courante, au secourisme, à l'entrepreneuriat, etc., pendant trois mois.
Elles effectueront, par la suite, six mois de stage dans les entreprises partenaires ou s’orienteront vers des projets d’auto emploi avec l’accompagnement de l’incubateur « Empowher ».
Selon le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle, Mamadou Touré, ce programme s'inscrit dans le passage à échelle instruit par le Premier ministre, Patrick Achi, avec la construction de centres de service civique dans 14 districts autonomes de la Côte d’Ivoire.
Ce qui devrait, a-t-il informé, permettre d'encadrer 60 000 jeunes vulnérables d'ici à 2025. « Je puis vous assurer que le gouvernement est déterminé à jouer sa partition en nouant des partenariats utiles avec toutes les structures ou entreprises à même de faciliter l’insertion socio-professionnelle de nos stagiaires volontaires», a-t-il soutenu. Non sans féliciter ces stagiaires pour avoir tenu bon pendant ces trois mois en dépit de toutes les pesanteurs.
Le représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, Marc Vincent a, quant à lui, assuré le gouvernement ivoirien du soutien de son institution dans l’éducation et la promotion des jeunes filles. Cette activité a enregistré la présence de la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, dont le nom a été donné à la 2e cohorte de jeunes filles de ce centre de service civique de Guingréni.
Faut-il le noter, le projet Girl Power qui vise à lutter contre la vulnérabilité des jeunes filles est exécuté par le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique à travers l'Office du service civique national (Oscn) en lien avec l'Unicef.
Source : Sercom
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