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Violences sexuelles: Des organisations souhaitent une loi de réparation au profit des victimes

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Le Fonds mondial pour les survivants (GSF) et la Confédération des organisations de victimes des crises ivoiriennes (COVICI) ont appelé jeudi 16 novembre 2023 à Abidjan à l’adoption d’une loi sur les réparations des survivants de violences sexuelles aux prises toujours avec des conséquences physiques et psychologiques graves à la suite des crises.

Lors du lancement de l’étude globale sur les possibilités de réparations pour les survivants de violences sexuelles liées aux conflits, les deux parties souhaitent que le gouvernement considère la réparation comme un droit et non une prestation. Elles veulent également que soient établies des mesures de réparation spéciales pour les personnes qui étaient des enfants au moment où elles ont été victimes des violences sexuelles et renforcer le dispositif d’aide en faveur de cette frange de la population.

Le président du conseil d’administration de la COVICI, Kanté Lassina a soutenu qu’en Côte d’Ivoire les violences sexuelles regroupent des actes de viols, esclavages sexuels, grossesses et mariages forcés.

Il a rappelé que 2.441 survivants de violences sexuelles sont enregistrés et reconnus éligibles aux réparations par l’ancienne Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) en Côte d’Ivoire estimant que ce nombre est largement sous-estimé par rapport au nombre de survivants.

La responsable du programme de plaidoyer national et de support technique, GSF, Mariana Goetz, a relevé que le besoin des victimes demeure encore aujourd’hui urgent et après une décennie d’attente elles doivent avoir accès à des réparations, ainsi que de pouvoir d’accéder aux services publics.

« L’étude que nous lançons aujourd’hui fait état de milliers de personnes qui ont subi de graves dommages physiques et psychologiques, en plus de voir leur vie communautaire et familiale complètement dévastées. Plusieurs n’arrivent pas à gagner leur vie ou conserver un emploi », a expliqué Mme Goetz.

Dans leur rapport « étude sur les possibilités de réparation pour les survivantes de violences sexuelles liées au conflit en Côte d’Ivoire », GSF et COVICI mettent en exergue que malgré les nombreux défis à relever, l’obtention de réparations et de soutien pour les survivants des violences sexuelles liées au conflit sont possibles.

De plus, ils suggèrent que de nombreuses actions peuvent être entreprises par les différents acteurs concernés afin d’apporter aux survivantes soutien, justice et réparation.

Ce travail commence par la codification du droit à la réparation dans la loi, par la rationalisation et la simplification des procédures, et par l’amélioration de la coordination entre ces acteurs et également l’amélioration de la communication entre ces acteurs et les survivants.

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