
Reconnu depuis le milieu des années 80 pour ses qualités de bassiste auxquelles nombre de chanteurs africains de premier plan avaient fait appel, le Camerounais Hilaire Penda était devenu depuis près de dix ans un des rouages essentiels du renouvellement de la scène afro-parisienne à laquelle il avait impulsé une nouvelle dynamique en organisant les Warm Up Shows. Il est décédé le 5 novembre à 58 ans.
Mettre en avant la musique, plutôt que ceux qui la font. La formule pourrait résumer la démarche qui a été celle d’Hilaire Penda, tout au long de sa carrière démarrée au début des années 80. Le nom du bassiste camerounais figure sur une centaine d‘albums au bas mot. Il a joué avec un nombre incalculable d’artistes, mais sorti un seul album sous son nom, Jungle People, en 1985. Du mako-zouk, disent les spécialistes : soit du makossa mâtiné de zouk.
Arrivé en France deux ans plus tôt, après avoir grandi à Douala où il racontait avoir appris la basse en écoutant les chansons diffusées dans l’émission de radio La Discothèque de papa sur la CRTV, le jeune musicien n’avait pas tardé à se faire repérer sur une scène afro-parisienne en pleine émulsion, où les représentants du continent africain se retrouvaient et surtout se mélangeaient.
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