
« A la guerre comme à la guerre » ou encore « la fin justifie les moyens ». Ouattara et Soro semblent disposer à jouer toutes les cartes pour arriver à leur fin. Désormais, c’est par la voie de la justice qu’ils veulent se régler les comptes, selon Le Temps. Le journal affirme que le chef de l’Etat, dans sa volonté d’éloigner Soro de la présidence de la République, pose des actions pour l’affaiblir.
D’abord par la réforme de la Constitution. Alors que Soro parle d’une révision de la Constitution au regard des accords de Linas-Marcoussis et de Ouaga, Ouattara parle de réforme en y incluant un poste de vice-président de la République. L’occupant de cette fonction devient le dauphin constitutionnel, en lieu et place du président de l’Assemblée nationale qu’est Soro actuellement. Un poste qu’il a gagné au forceps et qu’il entend conserver. Sauf que cela ne lui servira pas à s’approcher du pouvoir d’Etat, parce que le poste de vice-présidence de la République l’éloigne de la route de la présidence. Etant donné qu’un très proche de Ouattara est pressenti pour occuper cette fonction. Pour affaiblir l’ex-patron des Forces nouvelles, Ouattara est parvenu à attirer dans son cercle des proches ses proches quand les plus caciques sont renvoyés du gouvernement, à l’image de Gnenema Coulibaly et Alain Lobognon. En dehors de ces calculs purement politiques, le journal parle d’un calcul militaire. A ce niveau, le jeu est d’affaiblir les ex-chefs rebelles qui lui sont loyaux à Soro.
Issiaka Ouattara dit Wattao est éloigné du système. Il n’est plus le patron du commandement d’Abidjan sud et éjecté du CDDO. « Il ne restait que Morou Ouattara », affirme le journal. Or ce dernier est dans le viseur de la justice ivoirienne. Il bruisse qu’il a détourné d’argent. Pour le journal, ce n’est qu’un alibi pour le dégrader, estimant que, derrière cette action, c’est Soro qui est visé. Vu que Morou Ouattara est membre de la garde rapprochée de du président de l’Assemblée nationale. Guillaume Soro ayant compris le jeu, d’après le journal, a décidé de réagir. « Il se murmure que le 14e témoin de Bensouda, Obiniéré Barthélemy, en ce moment dans les box de la CPI, serait un proche de Soro. Et quand on sait que Koné Zacharia et Chérif Ousmane sont des inconditionnels de Ouattara, on comprend mieux le témoignage à charge contre eux, certes conforme aux faits, mais aux relents de réplique au camp Ouattara », rapporte le journal. En effet, le témoin a dit devant les juges que « ce sont les éléments de Koné Zacharia et Chérif Ousmane qui attaquaient les positions des Fds à Abobo… »
1 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2016 (11:32 AM)Participer à la Discussion
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