Les partisans de deux hauts cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) sont à couteaux tirés. Les partisans de Maurice Kacou Guikahué, secrétaire exécutif, et de Joachim Djédjé Bagnon, président du Conseil régional du Gôh sont opposés. A l’origine de cette levée de boucliers, la récente sortie dans la presse de Sylvain Zéliarou, premier responsable politique local du Congrès des jeunes patriotes (Cojep).
M. Zéliarou a porté une accusation contre le numéro 2 du parti cinquantenaire, le présentant comme celui qui a donné instruction, lors de la crise postélectorale, à des hommes en armes afin qu’ils s’en prennent au peuple autochtone, Bété. Cette accusation a appelé, samedi, une réaction de la jeunesse urbaine et départementale du Pdci dirigée par Patrick Logbo. Lors d’une conférence de presse, au siège de son parti, il a apporté la réplique à M. Zéliarou. « Nous interpellons Djédjé Bagnon pour qu’il dise à son collaborateur Zéliarou de ne pas salir le nom du ministre. Il a fait remarquer que le Pdci, un parti de paix ne saurait ordonner la souffrance d’un peuple.
La Jpdci dit s’inscrire en faux contre les propos de M. Zéliarou. Aussi, ces jeunes dénoncent-il le silence de Djédjé Bagnon. Le camp Bagnon réagit La réaction du camp Bagnon n’a pas tardé. Sous le couvert de l’anonymat, un agent de la structure décentralisée, proche du président Bagnon a défendu son patron. Pour lui, celui-ci n’est ni de près, ni de loin concerné par les propos de Sylvain Zéliarou, un responsable d’un autre parti. « Le président Djédjé Bagnon a 50 ans de vie politique au Pdci.
Il s’est lui-même forgé une renommée par son dévouement à la cause du parti. Personne n’a fait Djédjé Bagnon. Il est disposé à accompagner la candidature de Guikahué en sous-préfecture parce qu’ils sont tous deux du Pdci. Bagnon ne soutient aucune autre candidature en sous-préfecture si ce n’est celle parrainée par son parti », a-t-il précisé.
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