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Politique

(INTERVIEW) L'avocat de Mme Gbagbo fait des révélations sur le malaise de sa cliente

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(INTERVIEW) L'avocat de Mme Gbagbo fait des révélations sur le malaise de sa cliente

Après le report du procès de sa cliente au lundi 11 juillet prochain, le conseil principal de Simone Gbagbo, Ange Rodrigue Dadjé, s’est confié à abidjanactu, votre site préféré…. Entretien !

 

Qu’est-il arrivé à votre cliente ? Elle n’était pas à l’audience aujourd’hui… 

Le procureur général vous l’a dit lui-même, notre cliente est souffrante, elle a fait un malaise et elle est à l’hôpital. 


Peut-on avoir une idée du dossier médical du témoin Mêtch Metchro qui a gravement accusé votre cliente ? 

Souffrez d’attendre la reprise pour avoir une idée sur ce dossier médical. Ce qu’on peut vous dire, c’est que nous aurions pu surfer sur ce malaise pour que cela fasse un buzz. Mais nous avons tenu à respecter la souffrance de notre cliente et nous tenions à montrer que nous sommes responsables. Par conséquent, nous n’avons pas de plan pour retarder ce procès. C’est pour ça que nous n’avons pas voulu communiquer là-dessus. 

 

Comment justifiez-vous ce malaise brusque de votre cliente ? 

Ce qu’elle subit aujourd’hui est le résultat du manque de soins pendant plus d’un an. Il aurait fallu que le gouvernement accorde à Mme Gbagbo un suivi médical régulier. Il s’agit de l’ex-Première dame de la Côte d’Ivoire. Quand on soigne des personnes à qui on a donné l’hospitalité, on peut soigner l’ex-Première dame de la Côte d’Ivoire de façon correcte. Et aujourd’hui, nous subissons les conséquences de ce manque de traitement. Mais nous ne voulons pas que ce soit un point de blocage du procès. En même temps, on ne peut pas nous dire qu’on sort quelqu’un de l’hospitalisation mercredi pour venir reprendre jeudi. Et personne ne l’accepterait. 

 

Vous parlez d’un manque de soin, que pouvez-vous nous dire de plus là-dessus ? S'agit-il d'une négligence ? 

Je dis qu’elle n’a pas bénéficié de suivi médical pendant une année. Et, quand quelqu’un est en prison, l’Etat de Côte d’Ivoire a l’obligation de lui accorder des soins médicaux, un traitement médical. Ça fait partie. des droits accordés à n’importe quel prisonnier. Encore plus quand il s’agit d’une ex-Première dame. Il faut que l’Etat soit aux petits soins pour veiller à ce que son suivi médical soit fait. Nous ne demandons pas de l’interner tout le temps. Ce n’est pas ce qu’on demande. 

 

Que demandez-vous à l’Etat de Côte d’Ivoire ? 

Nous demandons qu’elle ait un suivi médical régulier. Si cela avait été le cas, on ne serait pas là à subir les conséquences de ce malaise. 

 

Comment va-t-elle aujourd’hui (4 juillet 2016, ndlr) ? 

Nous ne l’avons pas encore vue. Apparemment, le procureur général qui a pu la voir hier (3 juillet 2016, ndlr) dit qu’elle va bien. Nous ne sommes pas médecin, le procureur général non plus n’est pas médecin. Nous attendons, nous, avocats de la défense, les avis des médecins. 

 

N’est-ce pas ce procès qui l’éprouve, d’où ce malaise ? 

Ce procès est une épreuve pour tout le monde. Même les journalistes que vous êtes, ce procès est une épreuve intellectuelle et physique pour vous, à plus forte raison pour quelqu’un qui est accusé de faits et de crimes qu’elle n’a pas commis. C’est extrêmement grave quand on vous dit qu’il y a quelqu’un qui a été cogné par une voiture à Paris et que vous êtes responsable de cela. C'est un peu gros quand même. 

 

Pourquoi dites-vous cela, Me ? 

Je le dis parce que les acteurs des faits n’ont jamais été entendus. Vous dites que la marche de la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne, ndlr) a été réprimée par la police. Le directeur général de la police est présent. C’est le même directeur général qui a envoyé ses éléments sécuriser la marche. Le minimum, c’est de convoquer ce directeur qui est responsable pour lui demander ce qui s’est passé à la marche. Mais pourquoi ces personnes ne sont pas entendues ? Mais pourquoi ce serait subitement Mme Gbagbo qui aurait fait réprimer la marche alors que la police nationale a sécurisé cette marche ? Si la police nationale a tiré sur des personnes armées ou pas, c’est à la police nationale de s’expliquer sur les conditions dans lesquelles elle a pu tirer. Ce serait le minimum. Mais comment expliquer qu’une instruction de trois (3) années n’ait pas pu permettre qu’on entende un seul policier ? Après, on vous dit que les gens du camp commando auraient tiré sur les populations à Abobo. Vous trouvez normal qu’on ait pu jamais entendre un seul responsable du camp commando ou les responsables du commandement de la gendarmerie ? Et que, subitement, ce serait Mme Gbagbo qui les aurait envoyés ? Je trouve que c’est un peu gros. Soyons sérieux. 
 

Cela sous-entend-t-il que le pouvoir Ouattara veut vaille que vaille condamner Mme Gbagbo ? 

Si le pouvoir ivoirien veut condamner Mme Gbagbo, il faudrait quand même un...Lire la suite de l'article

 

NB: le titre est de la rédaction

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