
À l’approche de la présidentielle de 2025, le gouvernement a rendu obligatoire la participation des agents de l’État aux opérations électorales. Un décret du 30 juillet précise que tout fonctionnaire, agent public ou assimilé sollicité devra répondre à l’appel.
Refuser, abandonner son poste ou négliger ses missions est considéré comme une infraction. Les contrevenants risquent entre 6 mois et 2 ans de prison, ainsi qu’une amende allant de 36 000 à 2 millions FCFA, en plus des sanctions prévues par le code électoral.
En contrepartie, les agents réquisitionnés bénéficieront d’autorisations spéciales d’absence et recevront des indemnités, dont le montant sera fixé par la Commission électorale indépendante (CEI).
L’objectif est clair : assurer un scrutin transparent et organisé. Ces agents tiendront des rôles clés, comme présidents, secrétaires ou superviseurs de bureaux de vote.
Sont concernés :
- les fonctionnaires et agents de l’État,
- le personnel des établissements publics et des collectivités locales,
- les employés des sociétés d’État ou à participation publique,
- ainsi que les stagiaires et toute personne rémunérée par l’État.
Ce dispositif garantit la disponibilité et la neutralité des équipes mobilisées pour le bon déroulement du scrutin présidentiel.
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