
Dans son analyse « Faut-il fermer le SIZANG? » relative à la situation au Nord, le professeur Samba Diakité parle des relations difficiles entre cadres du Nord qui favorisent le retard de cette partie de la Côte d’Ivoire. Il appelle au règlement des différends entre fils de la région septentrionale de la Côte d’Ivoire. Principalement le palabre entre Guillaume Soro et Gon Coulibaly. Des palabres qui selon lui sont en train de détruire le combat des nordistes pour leur reconnaissance comme une partie utile de la Côte d’Ivoire. « (…) Mais cet espoir n’a duré que le temps d’une élection et voici que le FADEYA recommence, Le Korgue est devenu meurtrier, la guerre fratricide resurgit avec véhémence. Pourtant, notre grand-père à tous, GON COULIBALY PELEFORO savait négocier les différends pour faire accepter la différence et imposer la PAIX. Quel héritage nous a-t-il laissé? Où sont nos chefs traditionnels, nos rois? Ont-ils oublié, eux aussi la tradition, leurs traditions? Se sont-ils modernisés, falsifiés? », s’attriste-t-il.
Pr Samba Diakité veut un compromis entre le président de l’Assemblée nationale et le premier ministre.
« Pourquoi n’appellent-ils pas leurs enfants, je les nomme : Gon COULIBALY et SORO KIGBAFORY, pour opérer le choix du compromis, pour impose.r la paix sous l’arbre à palabres, pour négocier l’éducation dans le SIZANG? La lutte pour le « Korgue » doit-elle nous faire oublier d’où nous venons? Et vous leurs différents conseillers, quand comprendriez-vous, qu’il faut arrêter de nous servir votre haine viscérale par presses interposées? Aviez-vous un quelconque intérêt à ce que ces deux frères de la même région, du même pays s’entredéchirent? Ne sommes-nous pas fatigués de vos injures qui creusent chaque jour des océans de méfiance, qui détruisent des familles et brisent tout espoir de rassemblement? Aviez-vous intérêt à ce que cette région s’embrase pour rendre encore plus difficile la réconciliation entre tous les Frères de ce pays? À qui profite la division de notre région? Pendant que nous cherchons une réconciliation nationale, vous nous imposez une réconciliation régionale abrupte et abjecte. Vous nous humiliez! La réconciliation, ce n’est pas un mot, mais des actes qui appellent au refus de la déréliction du langage. Ce qui nous unit n’est-il pas plus fort que ce qui nous divise? Nous sommes fatigués de vos injures, nous sommes fatigués de vos divisions, nous n’aimons qu’une seule chose : La paix. Pour le peuple silencieux mais jamais muet de notre Région, j’interpelle et j’accuse. Waati sera! », propose-t-il.
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