
Un homme nommé E.G.A.H. a été arrêté à Abidjan le 30 juillet 2025 et présenté au procureur pour avoir diffusé de fausses informations en ligne. La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) a indiqué qu'E.G.A.H. avait répandu une rumeur sans fondement affirmant que le Président de la République était en évacuation médicale.
La PLCC a souligné qu'en cette période préélectorale en Côte d'Ivoire, les réseaux sociaux sont souvent utilisés pour propager des informations fausses et anxiogènes, ce qui peut créer de la confusion et augmenter les tensions sociales. La rumeur diffusée par E.G.A.H. a été largement partagée. La PLCC, qui est le centre technique de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), a rapidement identifié et appréhendé le responsable.
L'enquête a révélé qu'E.G.A.H. avait déjà diffusé une autre fausse information concernant la mort d'un gendarme après le décès d'un cyberactiviste. Ces actes constituent des infractions graves selon la loi ivoirienne. L'article 65 de la loi n° 2013-451 sur la lutte contre la cybercriminalité et l'article 372 du Code pénal stipulent que la diffusion de fausses informations suggérant des dommages aux biens, des blessures aux personnes, ou toute catastrophe ou situation d'urgence, est passible de six mois à deux ans de prison et d'une amende allant de un à cinq millions de FCFA.
La PLCC a conclu en insistant sur l'importance d'une utilisation responsable des réseaux sociaux et du devoir civique de vérifier les informations avant de les partager. Elle a averti que la propagation de rumeurs contribue à la désinformation, menace la paix sociale et peut entraîner des poursuites pénales.
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